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Au reste, l'auteur n'est pas précisément dégoûté de cet Abélard premier-né; il en rougirait plutôt comme d'un brillant délit romanesque et comme d'une licence heureuse, car il ne peut ignorer au fond que c'est ce qu'il a fait de mieux, et il a raison s'il le pense. Je remarquerai pourtant que le premier livre de l'ouvrage imprimé, celui qui contient la vie d'Abélard, est peut-être supérieur au drame comme perfection. M. de Rémusat n'a rien travaillé autant que cette vie, et pour le style, et pour l'exactitude. La rigueur érudite s'y combine avec la pensée, avec l'imagination, avec l'émotion même, et le style, expression et résultat de tant d'alliances, forme une sorte de métal de Corinthe, dans lequel on n'est guère habitué

Cela suffit pour montrer comment la morale d'Abélard devait inquiéter l'

Nous prendrons la Dialectique pour point de départ, en y rattachant les Gloses sur Porphyre, Aristote et Boèce. Ainsi nous nous formerons de la logique d'Abélard et des scolastiques une idée générale qui nous conduira

L'ombre qu'avait remarquée Monte-Cristo traversa rapidement le quinconce jeté derrière la tombe d'Héloïse et d'Abélard, vint se placer, avec les valets de la mort,

[Note 255: Ibid., Proefat., p. ix-xxi. La preuve directe que cet abrégé est d'Abélard sa trouve dans le c. xxxiv, p. 100, il renvoie

[Note 475: Je traduis ici les deux définitions sur le texte d'Abélard (Dial., p. 201), l'une: «Omnia illa ad aliquid quaecumque ad se invicem assignari per propria quoque modo possent. (Platon?) Sunt ea ad aliquid quibus est hoc ipsum esse ad aliud se habere.» (Aristote.) Boèce, qui nous apprend qu'on croyait la première définition de Platon, les donne toutes deux plus clairement et plus correctement: «1° Ad aliquid dicuntur quaecumque hoc ipsum quod sunt aliurum esse dicuntur, vel quomodo libet aliter ad aliud. 2° Sunt ad aliquid quibus hoc ipsum esse est ad aliquid quodam modo se habere.» (In Praed., p. 155 et 169.) M.B. Saint-Hilaire traduit d'une manière plus conforme au texte d'Aristote en disant: 1° «On appelle relatives les choses qui sont dites, quelles qu'elles soient, les choses d'autres choses, ou qui se rapportent

Cette difficulté embarrasse visiblement l'esprit hardi et subtil d'Abélard. Au fond, c'est, sous une forme particulière, la difficulté connue de conserver la réalité solide de la matière dans l'alambic puissant de l'analyse idéologique. Mais notre philosophe semble plutôt inquiet de tout concilier avec la doctrine des éléments d'Aristote qu'avec les convictions de l'expérience et du sens commun.

Cette dernière entreprise ne fut pas celle d'Abélard. Sa méthode est essentiellement l'exposition raisonnée des mystères, non la recherche de leurs titres

Une opinion intermédiaire fait dater de Roscelin la philosophie scolastique, et d'Abélard la théologie . «C'est depuis Abélarddit le docte abbé Trithème, qui certes n'entend pas lui donner un éloge, «que la philosophie séculière a commencé de souiller la théologie sacrée par son inutile curiositéHeumann, In præf. ejusd., p. xiii et seqq. Jac. Thomasius, Vit. Abæl., sec. 64, etc.

Un autre jour, l'éloge du sinologue Abel de Rémusat fut écarté, parce que Fould avait confondu ce savant avec l'auteur d'Abélard, Charles de Rémusat. Aussi, fallait-il entendre Sainte-Beuve cribler de ses railleries l'ignorance littéraire des Billaut, des Vaillant, des Rouher. Ayant été victime de plus d'un manque d'égards de la part des insolents et grossiers personnages qui entouraient le trône, il écrivait