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Mis à jour: 20 juin 2025


La Multiple splendeur pourrait bien demeurer l'œuvre essentielle de Verhaeren. Du moins la chérit-il fort, car elle traduit intensément son panthéisme délirant, sa ferveur acharnée. Nous apportons, ivres du monde et de nous-mêmes, Des cœurs d'hommes nouveaux dans le vieil univers. Les dieux sont loin et leur louange et leur blasphème; Notre force est en nous et nous avons souffert .

Encore très différent en cela de Verhaeren, il est maître absolu de sa langue; que ses poèmes soient le résultat d'un long ou d'un bref travail, ils ne portent nulle marque d'effort, et ce n'est pas sans étonnement, ni même sans admiration, que l'on suit la noble et droite chevauchée de ces belles strophes, haquenées blanches harnachées d'or qui s'enfoncent dans la gloire des soirs.

Ces vers sont tirés des Villages illusoires, écrits presque uniquement en vers libres assonances et coupés selon un rythme haletant, mais M. Verhaeren, maître du vers libre, l'est aussi du vers romantique, auquel il sait imposer, sans le briser, l'effréné, le terrible galop de sa pensée, ivre d'images, de fantômes et de visions futures. HENRI DE R

De tous les poètes d'aujourd'hui, narcisses penchés le long de la rivière, M. Verhaeren est le moins complaisant

Cycle patibulaire, qui, réimprimé, vient d'être rendu au public, Mes communions, parues l'an passé, semblent les deux livres de M. Eekhoud ce passionné crie le plus hautement et le plus clairement ses charités, ses colères, ses pitiés, ses mépris et ses amours, lui-même troisième tome de cette merveilleuse trilogie dont les deux premiers ont pour titre, Maeterlinck, Verhaeren.

M. Huysmans vivisectait les peintres avec la joie d'un chat de gouttière dévorant une souris vivante; Laforgue était ironique, léger, mélancolique et délicieux; M. Mallarmé expliquait l'inutilité de compliquer les spectacles par la récitation de littératures généralement déplorables. On y lisait aussi Villiers, Rosny, Paul Adam, Verhaeren, Moréas; Ibsen y débuta comme écrivain francisé.

Les Flamandes paraissent en 1883. Ce recueil, d'une facture toute parnassienne, indique un peintre rutilant, un coloriste sanguin. C'est en se promenant dans les musées, en admirant les belles formes grasses de Rubens et les kermesses endiablées de Téniers que Verhaeren conçut ses poèmes, je voulais dire ses tableaux,

À étudier les écrivains belges d'expression française de ces trente dernières années, leurs vies, leurs œuvres, on s'aperçoit que la plupart sont venus en France chercher la culture latine. Tout en revendiquant avec fierté le tempérament septentrional, sa sève bouillante et désordonnée, ils désirent nous prendre ce qui nie le plus leur nature, le sens des proportions, l'harmonie, la finesse. S'ils n'y réussissent pas toujours, du moins est-il bien rare que ne se remarque point dans leurs écrits quelque empreinte de notre culture. Pour les Wallons, Latins naturels, cette loi se passe de démonstration; quant aux auteurs de race flamande, ils la confirment brillamment. Des cinq plus grands écrivains belges, trois sont de purs Flamands et un quatrième, si son nom trahit des attaches françaises, est de mère flamande. Or, tous les quatre ont choisi la France pour patrie d'adoption: Rodenbach habitait Paris, Lemonnier y passe tous les ans plusieurs semaines, Verhaeren, chaque hiver, s'installe

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