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Mis à jour: 11 juillet 2025


On a fréquemment rapproché Georges Virrès de Georges Eekhoud, parce que lui aussi célèbre la Campine. Si Les Gens du Tiest illustrent l'existence d'une petite ville de province, En pleine terre, La Bruyère ardente, L'Inconnu tragique sont des hymnes brûlants

Georges Eekhoud, après avoir traduit de l'anglais La Duchesse de Malfi de Webster,

La renommée de Georges Eekhoud ne s'étend pas aussi loin que celle de son illustre aîné. Georges Eekhoud est un sauvage, et un sauvage révolté. Sa passion de la nature égale, en ardeur, celle de Camille Lemonnier, mais elle reste âpre: jamais un sourire, jamais un abandon. Ou entend mordre, sous cet amour féroce et jaloux, la haine de tant d'autres choses! Sa jeunesse malheureuse développa chez Georges Eekhoud des instincts de bête traquée et défiante. Il ne s'est jamais apprivoisé depuis. La société lui inspire une sainte horreur; pour trouver grâce auprès de ce réfractaire, il faut exhiber des titres de misère; les vagabonds, les dévoyés, tous les parias de l'humanité qui grouillent dans les bouges et les cloaques ont plus de chance de l'intéresser

Monna Lisa. Paris, Librairie générale des sciences, arts et lettres, 1911. Eekhoud (Georges) .Myrtes et Cyprès. Paris, Librairie des bibliophiles, 1876.

Si la sincérité est un mérite, ce n'est pas sans doute un mérite littéraire absolu; l'art s'accommode fort bien du mensonge et nul n'est tenu de confesser ni ses «communions», ni ses répulsions; mais j'entends ici par sincérité cette sorte de désintéressement artistique qui fait que l'écrivain, n'ayant peur ni de terrifier le cerveau moyen ni de contrister tels amis ou tels maîtres, déshabille sa pensée selon la calme impudeur de l'innocence extrême du vice parfait, ou de la passion. Les «communions» de M. Eekhoud sont passionnées; il s'attable avec ferveur et, s'étant nourri de charité, de colère, de pitié, de mépris, ayant goûté

Cycle patibulaire, qui, réimprimé, vient d'être rendu au public, Mes communions, parues l'an passé, semblent les deux livres de M. Eekhoud ce passionné crie le plus hautement et le plus clairement ses charités, ses colères, ses pitiés, ses mépris et ses amours, lui-même troisième tome de cette merveilleuse trilogie dont les deux premiers ont pour titre, Maeterlinck, Verhaeren.

M. Georges Eekhoud est un dramaturge, un passionné, un buveur de vie et de sang.

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