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Mis à jour: 20 juin 2025
M. Verhaeren paraît un fils direct de Victor Hugo, surtout en ses premières oeuvres; même après son évolution vers une poésie plus librement fiévreuse, il est encore resté romantique; appliqué
Le mot caractéristique de la poésie de M. Verhaeren, c'est le mot halluciné. De page en page, ce mot surgit; un recueil tout entier, les Campagnes hallucinées, ne l'a pas délivré de cette obsession; l'exorcisme n'était pas possible, car c'est la nature et l'essence même de M. Verhaeren d'être le poète halluciné. «Les sensations, disait Taine, sont des hallucinations vraies», mais où commence la vérité et où finit-elle? Qui oserait la circonscrire? Le poète, qui n'a pas de scrupules psychologiques, ne s'attarde pas au soin de partager les hallucinations en vraies et en fausses; pour lui, elles sont toutes vraies, si elles sont aiguës ou fortes, et il les raconte avec ingénuité, et quand le récit est fait par M. Verhaeren, il est très beau. La beauté en art est un résultat relatif et qui s'obtient par le mélange d'éléments très divers, souvent les plus inattendus. De ces éléments, un seul est stable et permanent; il doit se retrouver dans toutes les combinaisons: c'est la nouveauté. Il faut qu'une oeuvre d'art soit nouvelle, et on la reconnaît nouvelle tout simplement
Cette fin brille d'une rare splendeur. Il fallait un poète et un poète tel que Verhaeren, pour imaginer un dénouement aussi imprévu et accorder le plus large paganisme au plus torride lyrisme! D'ailleurs, toute la tragédie ne brûle-t-elle pas d'un feu farouche? J'admire comme Verhaeren sut créer aussitôt, et maintenir constamment, cette atmosphère de passion fauve, criminelle, inéluctable qui, embrassant les quatre actes, excuse les situations les plus osées. J'admire comme, avec si peu d'événements sur la scène, il parvint
En lisant l'œuvre de Verhaeren, on reste étonné tout d'abord de sa puissance et de son universalité. Il n'est point, comme ceux que nous quittons, le poète d'un sentiment, l'artiste d'une «manière». Tour
Nous eûmes l'occasion, au début de ce chapitre, d'associer au mot romantisme le nom de Verhaeren Sans aucun doute, le poète des Villes tentaculaires fait souvent songer
Le drame historique tenta d'autres auteurs que Verhaeren, Iwan Gilkin, dans un Savonarole qui ne manque ni de puissance ni de beauté, dresse, de manière saisissante, la silhouette altière du moine fanatique. J'apprécie moins Les
Ces vers résument toute la philosophie de Verhaeren.
Verhaeren (
Les écoles littéraires n'ont jamais asservi que les écrivains dénués de personnalité. Aussi, rapidement, Rodenbach, mais surtout Verhaeren, rejettent toute tutelle. La seconde génération de la «Jeune Belgique», les Maurice Maeterlinck, les Grégoire Le Roy, les Charles van Lerberghe, ne s'y soumettent déj
Tous ces écrivains, qu'ils se nomment Lemonnier, Demolder, Giraud, Verhaeren, Rodenbach, Van Lerberghe, qu'ils descendent de Rubens, Van Dyck, ou Memling, qu'ils silhouettent des béguines frôlant
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