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Mis à jour: 20 septembre 2025


Heumann a bien fait d'écrire ces pages. Nous devons aimer les lettrés belges comme des demi-frères, chez lesquels un sang différent du nôtre a donné des qualités qui nous manquent. Car Verhaeren, Maeterlinck, il n'y a pas

Verhaeren en est hanté. Oh ces villes, par l'or putride, envenimées! Clameurs de pierre et vols et gestes de fumées, Dômes et tours d'orgueil et colonnes debout Dans l'espace qui vibre et le travail qui bout, En aimas-tu l'effroi et les affres profondes

Les Villages illusoires sont un livre très symboliste. Verhaeren chante les petits métiers de Flandre en leur attribuant un sens général, éternel. Le fossoyeur, le forgeron, les cordiers, les pêcheurs représentent autant d'idées emblématiques. J'aime particulièrement le poème du «Passeur d'eau», allégorie de l'effort vers un rêve dont la réalisation, sans cesse, échappe.

En Verhaeren, l'homme de théâtre cède au poète. Des quatre pièces qu'il écrivit, trois s'adaptent médiocrement

Vous trouverez des qualités de même ordre chez Verhaeren, que notre jeune ami Heumann aime par-dessus tout, d'une amitié de tout instant et d'une sympathie profonde. Vous les trouverez chez d'autres. Mais je laisse

Si elle ne donne pas cela, une oeuvre, quelque parfaite qu'on la juge, est tout ce qu'il y a de pire et de méprisable; elle est inutile et laide, puisque rien n'est plus absolument utile que la beauté. Chez M. Verhaeren, la beauté est faite de nouveauté et de puissance; ce poète est un fort et, depuis ces Villes tentaculaires qui viennent de surgir avec la violence d'un soulèvement tellurique, nul n'oserait lui contester l'état et la gloire d'un grand poète. Peut-être n'a-t-il pas encore achevé tout

Et les foules, et les villes, et dans les villes, l'or, l'or magique qui hypnotise tant d'hommes, et les usines, et les gares, et les trains, et les quais des ports, et les steamers qui crachent la fumée prennent pour Verhaeren, pour nous aussi maintenant, une signification splendidement lyrique. Disséminés dans toute l'œuvre, maints poèmes clament ces foules, ces villes, cet or.

Mais surtout, Verhaeren extrait d'une quantité de travaux matériels, en particulier de l'industrie moderne, une poésie profonde que beaucoup ne soupçonnaient guère . Au cours de ses voyages, il a vu Londres, Hambourg, Marseille; après Paris, il a connu Berlin, Dresde, Vienne, l'Italie, l'Espagne et toujours il s'est promené par les quartiers ouvriers et populeux, toujours il a rôdé près des fabriques ou des docks.

Que de vérité dans cette page! Quant aux esprits germaniques, non seulement ils ne s'effraient pas (et ne comptons guère sur l'idéalisme de l'Oiseau bleu pour les choquer), mais volontiers ils s'approprient les auteurs flamands, naturalisent Maeterlinck écrivain allemand, annexent Verhaeren... Et voil

Paris, Fischbacher, 1897. La Poésie Populaire et le lyrisme sentimental. Paris, Mercure de France, 1899. Philosophie de l'art. Paris, Hachette. Verhaeren (

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