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J'emporte avec moi, rue des Cordiers, un monde de sensations douces et fortes. Est-ce le vent de la nuit qui secoue mes cheveux sur mon cou? Est-ce l'émotion de ces heures si saines? Je ne sais! mais j'ai un frisson qui me va jusqu'au coeur: frisson de froid ou frisson d'orgueil. Le ciel est clair et dur comme une plaque d'acier...

Les cordiers avaient saint Paul pour leur patron, on ne sait pas au juste pourquoi: le marquis de Paulmy prétendait que ce saint, étant parti pour aller combattre les chrétiens, fut contraint de retourner sur ses pas, et que les cordiers, obligés de travailler

Chez certains poètes, les passions ne deviennent une matière poétique que lorsqu'elles sont façonnées par le souvenir; ils travaillent, toujours tournés vers leur passé, semblables aux cordiers qui n'ont jamais dans la main qu'une masse confuse de chanvre et ne voient leur travail se faire que loin d'eux. Leur oeuvre a presque toujours de la tristesse et du calme, parce que les choses dont ils parlent sont perdues, écoulées, parce qu'elles sont éloignées. Mais il en est d'autres pour lesquels la production est immédiate et n'est que le prolongement, l'écho instantané de la joie ou de la souffrance présentes. Ils sont comme des boucliers qui retentissent en même temps qu'on les frappe. Leurs chants conservent toute la vibration triomphale ou déchirante du coup dont tremble encore leur âme. Leur oeuvre a souvent le trouble et l'élan de sentiments que le temps n'a pas épurés mais n'a pas affaiblis. Elle contient moins de pensée et plus de passion. C'est parmi ces derniers qu'il faut placer Burns. Non seulement, l'émotion et la création étaient chez lui simultanées, mais la première était si désordonnée qu'elle eût été intolérable, si elle n'avait trouvé un soulagement dans la seconde. «Mes passions, dit-il, une fois allumées, se déchaînaient comme autant de démons, jusqu'

Aussi on portait beau sur les routes de France! Nos rouliers étaient glorieux. Oh! les chevaux superbes! Quels mulets! Les gaillardes bêtes! Les limoniers, les brancardiers, les cordiers, les chefs de file, tout cela était garni, harnaché

Sait-on, d'ailleurs, pourquoi saint Arnould est le patron des brasseurs, saint Odon le patron des fripiers, saint Roch le patron des plafonneurs, saint Maurice le patron des teinturiers, saint Paul le patron des cordiers, saint Antoine le patron des vanniers, saint Sylvestre le patron des sauniers et saint Jean le patron des compositeurs typographes? Il ne faut voir l

Charles-Edmond, s'écrie-t-il, vous rappelez-vous les heures passées près de ce temple, dans cette enceinte, occupée par des cordiers... Ah! ces heures, je veux écrire quelque chose sur ces heures... simplement, afin de m'en redonner la sensation.

On dit par raillerie que les cordiers gagnent leur vie

Les Villages illusoires sont un livre très symboliste. Verhaeren chante les petits métiers de Flandre en leur attribuant un sens général, éternel. Le fossoyeur, le forgeron, les cordiers, les pêcheurs représentent autant d'idées emblématiques. J'aime particulièrement le poème du «Passeur d'eau», allégorie de l'effort vers un rêve dont la réalisation, sans cesse, échappe.

Legrand, Collinet, Duriol et moi, nous sommes les habitués d'une crémerie de la rue des Cordiers. Nous y prenons depuis le complot des attitudes de viveurs, nous faisons des extras. «Mère Marie, encore un Montpellier d'un rond

Elle fait bien. Je sens que je suis guéri. Mon compte est réglé. Son caprice est mort. N'en parlons plus! J'ai été bien heureux avec elle tout de même, jadis, et elle était bonne fille. Hôtel Jean-Jacques Rousseau. J'ai lu mon Balzac, et je me rappelle que Lucien de Rubempré demeurait rue des Cordiers, hôtel Jean-Jacques Rousseau. M'y voici.