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Mis à jour: 25 juillet 2025
Il n'y eut pas de présent pour Laforgue, sinon parmi un groupe d'amis: il mourut comme allaient naître ses Moralités Légendaires, mais offertes encore au petit nombre, et
Mallarmé joue avec les couleurs complémentaires de celles dont il veut suggérer la vision. Si Dazin était resté je lui aurais livré ce secret et aussi que pour être un Laforgue plus subtil, il faut en plus d'une capricieuse syntaxe, d'abusives métaphores de mots rares, etc., une spontanéité qui touche au génie.
ont la grâce triste, mais tout de même consolante, des aveux éternels: l'éternellement la même chose, Laforgue la redit en tel mode qu'elle semble rêvée et avouée pour la première fois . Et je songe que ce qu'il faut demander aux traducteurs du rêve c'est, non pas de vouloir fixer pour toujours la fugacité d'une pensée ou d'un air, mais de chanter la chanson de l'heure présente avec tant de force candide qu'elle soit la seule que nous entendions, la seule que nous puissions comprendre. Il faudrait peut-être,
Mortifié d'être compris par un simple analyste, Dazin s'en alla. Il se croit, dit Renaudeau, un Mallarmé ou un Laforgue plus subtils. Il n'a pas même, dit Calixte Héliot, surpris les plus élémentaires de leurs procédés. Les procédés d'un poète, dit Entragues, font partie de son talent: il serait bien stérile de les posséder.
Laforgue, au courant d'une lecture, crayonna sur Corbière des notes qui, non rédigées, sont tout de même définitives; parmi: «Bohème de l'Océan picaresque et falot cassant, concis, cinglant le vers
Ah! comme l'ample éclat de ce dernier beau jour Soudain réveille en moi le plus poignant amour! Comme l'âme est par vous blessée et parfumée, Triste Automne, couleur de nèfle et de fumée!... O nuit d'été, maladie inconnue, combien tu me fais mal! Jules LAFORGUE.
On lira avec plaisir sur Jules Laforgue l'étude éloquente et de si profonde sympathie écrite récemment par M. Camille Mauclair. JEAN MOR
M. Huysmans vivisectait les peintres avec la joie d'un chat de gouttière dévorant une souris vivante; Laforgue était ironique, léger, mélancolique et délicieux; M. Mallarmé expliquait l'inutilité de compliquer les spectacles par la récitation de littératures généralement déplorables. On y lisait aussi Villiers, Rosny, Paul Adam, Verhaeren, Moréas; Ibsen y débuta comme écrivain francisé.
Les chroniqueurs étaient: Mallarmé, Huysmans, Laforgue, Wyzewa. Celui-ci pendant plus d'un an analysa les livres nouveaux avec une discrétion et un détachement prophétiques, mais il avait de l'esprit, une lecture immense, et il aimait Mallarmé: c'était malgré tout impressionnant.
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