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Mais il faut lire tout le morceau. Cela est d'une théologie grandiose, et si humaine! Vous y verrez ce qui se cache sous l'une des pratiques les plus exposées aux moqueries des incrédules, sous les mômeries des bonnes femmes dévotes et sous le commerce des scapulaires, des cierges et des affreuses petites images de sainteté... «Vous avez une pointe de panthéisme, dit le pieux écrivain au symbolique Coquelet. Vos erreurs sont souvent des vérités que vous n'entendez pas, et vous vous empoisonnez avec des sucs divinsIl cite alors

Nous concevons la tâche un peu différemment. Nous voulons, s'il est possible, développer sous la forme d'une démonstration régulière cette vérité immédiatement certaine, que l'être absolu est pure liberté. Nous partirons donc, nous aussi, d'une définition de Dieu, ou, pour mieux dire, d'une définition du principe des choses, mais d'une définition que tout le monde soit obligé d'accepter. Nous partirons de la base commune au théisme et au panthéisme,

Les systèmes du panthéisme moderne occupent les degrés intermédiaires entre notre catégorie de la substance et notre catégorie de l'esprit. Ils se groupent autour de la notion du but. L'Idée absolue que Hegel place au sommet de sa philosophie, ne diffère pas essentiellement du but, tel que nous l'avons défini. Au fond, le système de Hegel est plus clair, plus intuitif que ceux de ses devanciers, parce qu'il repose sur une idée plus voisine de celle que l'homme réalise et qu'il comprend. Mais s'il est plus clair que le spinosisme, par exemple, il n'est pas encore bien clair, ce système illustre, attendu qu'il se meut encore dans l'abstrait, et qui dit abstrait, dit impossible. Toutes les conditions de l'être ne sont pas encore réunies dans l'absolu de Hegel. Hegel ne s'est pas aperçu ou n'a pas voulu s'apercevoir qu'un but suppose une intelligence qui le conçoit et une volonté qui le pose. L'Idée dont il fait son Dieu produit incessamment les moyens, les milieux de sa propre réalisation. Elle vit dans la Nature et s'accomplit dans l'Histoire. C'est bien, mais la pensée ne demande pas moins impérieusement

Le panthéisme, lui, est très beau. C'est l'expression la plus enivrante de l'anthropomorphisme, duquel on ne sort pas. Le déisme érigeait au-dessus de tout une âme humaine distendue et unique; le panthéisme infuse l'âme humaine dans tout. En réalité, c'est le monde mis en métaphores; une prosopopée universelle. Mais Spinoza lui-même a bien de la peine

Le panthéisme pousse lui-même

La doctrine du XVIIIe siècle était, au fond, le matérialisme, ou le panthéisme, ou encore le naturalisme, comme on voudra l'appeler; elle a eu ses philosophes, et même ses poëtes en prose, Boulanger, Buffon; elle devait provoquer son Lucrèce. Cela est si vrai, et c'était tellement le mouvement et la pente d'alors de solliciter un tel poète, que, vers 1780 et dans les années qui suivent, nous trouvons trois talents occupés du même sujet et visant chacun

Messieurs, Si nous croyons saisir une loi progressive dans l'histoire de la pensée humaine, nous n'entendons pas ce progrès comme le panthéisme idéaliste, pour lequel la philosophie est la réalisation de l'esprit absolu. L'intelligence n'est

Ce qui fait pencher l'esprit des peuples démocratiques vers le panthéisme. Je montrerai plus tard comment le goût prédominant des peuples démocratiques pour les idées très-générales se retrouve dans la politique; mais je veux indiquer, dès

Laprade avait répondu très probablement par les accents d'un panthéisme grandiose. Et ils se comprenaient: En ce temps-l

Mais, si le fondement du procès est accidentel, le procès tout entier doit l'être; le procès ne s'explique pas par lui-même, il n'est pas tout, il n'est pas Dieu, comme le panthéisme contemporain l'imagine; car le panthéisme contemporain ne s'est pas élevé au-dessus de cette idée d'un procès éternel.