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Du demeurant ne me soucye Puis que parler en compaignie Je puys dieu me y a amené Jamais ne fuz mieulx assigné Pour faire mon oeuvre acomplye Gallathee ma doulce amye Humblement je te remercie De ce que m'as habandonné Tu ne m'as pas icy donné Peu de chose par courtoisie Hiis meritis dignas nequeo tibi reddere grates. Equari meritis non valet hoc meritum.

Maintenant que feray je doncques Plus d'esperance n'ay en elle Plus esbahy que ne fuz oncques Je suis: pour neant je l'appelle Aler me fault parler a celle Pour qui ceste douleur me tient Helas la gracieuse et belle Voycy ou vers moy elle vient

Touteffois moult marry je fuz Et beaucoup je le regretoye Que je ne veiz tout le surplus Et oultre je m'esbahys plus De ce que riens veu je n'avoye En ce cloistre dont je venoye Des fais de debile le fier Ce cas me faisoit merveillier

Luy mesmes cy me desarma Et me logea en son hostel Et d'un grant mantel m'affeubla Que pourveance luy donna Qui fut de soye riche & bel Oncques mais je n'euz hoste tel Car chere me fist de hait Que je fuz logié a souhait

De pieca je fuz en ce point, Encore pis, loing d'allegence; Touteffoiz ne vouluz je point, De moy mesmes, faire vengence; Mais chauldement, par diligence, Pourchassay et playday mon fait; Peu gangne cellui qui se tait.

M. A. Champollion, dans le volume qu'il a publié sur la Captivité de François Ier , s'en est utilement servi pour rétablir le vrai sur quelques particularités contestées; mais, au point de vue littéraire, que pourrait-on dire en présence d'une enfilade de vers comme ceux-ci: De toutes pars lors despouillé je fuz, Mays deffendre n'y servit ne reffuz; Et la manche de moy tant estimée Par lourde main fut toute despecée.

Ainsi nous partismes tous deux Hors du cloistre de souvenance Ou je prins plaisir douloureus Ung appre soulas angoisseux Et ung delit en desplaisance C'est ung doubter en asseurance C'est une seurté incertaine Dont je ne fuz pas sans grant peine

Quant je veiz la bataille oultré De ceulx a qui subget je fuz J'ay toute crainte despitee Sy ay ma visiere baissee Com cil qui ne veult vivre plus Sans craindre qui me coure sus A chascun en donnay le chois Qu'a tous deux a une foys

Jamais ne fuz si a mon aise Que je le suys c'est chose vraye Gallathee ne te desplaise J'ay cella que je demandoie Plus rien demander n'oseroie Combien qu'il y ait quelque chose Que voulentiers demanderoie Elle est petite mais je n'ose Nos alternatim complexus basia tactus Ut dare possimus cum locus affuerit

Au perron ne feis demeuree Ains tiray vers les lices closes Pour ce que je y veiz assemblee Regardans debat ou meslee Ou aulcunes estranges choses La ne fuz minutes ne poses Que je veiz en son eschauffault Atropos seoir au plus hault