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Ah! souffrez que mes voeux joüissent plus long temps, D'un calme ou mes esprits se treuvent si contens En cét heureux estat Cheriffe est fortunee Laissez moy cette paix que vous m'avez donnee Et ne destruisez pas une obligation Que vous pourriez finir par vostre passion. Ah!

S'ainsi m'esbas ou penser mien, Et mainte chose faiz escripre En mon cueur, pour le faire rire; Tout ung est mon fait, et le sien. Sans ce, etc. C'est fait, il n'en fault plus parler, Mon cueur s'est de moy departy; Pour tenir l'amoureux party, Il m'a voulu abandonner. Riens ne vault m'en desconforter, Ne d'estre dolent ou marry. C'est fait, etc. Mon cueur, etc.

Mais s'entour moy plusieurs je voy, Et qu'on rie, parle, chante, ou crye, Je chasse hors merencolie Que tant hair et craindre doy. Quant, etc.

C'est icy qu'il faut faire un genereux effort, C'est icy qu'il faut vaincre un aimable adversaire; J'ay bravé les assauts des valets de mon pere, J'ay veu d'un oeil égal leur haine & leur mespris, Leurs malices n'ont pas esbranlé mes esprits; Mais contre cet objet si rare & si fidelle Ma vertu perd courage, & mon ame chancelle. Ciel, escoute mes voeux, preste moy ton secours. PHILOXENE

Se euz desir de la entrer Et de congnoistre le demeure Il ne le fault pas demander Je laissay cheval pasturer Et vins au portier sans demeure Disant amy en la bonne heure Donnez moy ceans entree Pour congnoistre ceste contree

Nul ne porte pour moy le noir, On vent meilleur marchié drap gris; Or tiengne chascun, pour tout voir, Qu'encore est vive la souris.

Cella que la faulse truande T'a conseillé faire vers moy A cest heure elle te demande Et par sa malice tresgrande Dresse ses parolles a toy Et luy semble que croyre doy De verité et bonne foy Que point ne me ayt esté nuysante En cestui cas et j'apperçoy Devant mes yeulx et bien le voy Que par son art et faulse loy Elle m'a esté decevante

Oüy, Madame, & de plus par moy fort bien instruits De l'humeur des Messieurs que je vous ay produits. les avez vous veus? Dans la cour de l'Ovale; Mais quand je suis venuë ils montoient

Que pouvoient dire alors nos pauvres Religieux, sinon de crier au Seigneur qu'il eu pitié d'eux & de tout ce peuple, pour moy je n'ay rien ouy de plus admirable en toutes ces disgraces que la confiance de cette honneste damoiselle mere & de ses trois filles, courageuses comme des Amazones, & qui sçavoient devorer les difficultés dés leur naissance, par de bonnes & fermes resolutions, de recevoir & endurer le tout pour l'honneur & l'amour d'un Dieu. Ce sont graces qui ne sont pas communes

Quoy d'un si beau sentier tu retires tes pas? Ouy, je m'en veux tirer comme d'un precipice, vous avez dessein qu'avec vous je perisse. Mais plutost je veux te sauver avec moy. Ayez soing de vous seul, & me laissez. Pourquoy? Parce qu'importuné de vos contes frivoles Je me lasse d'ouyr tant de vaines paroles.