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Los Alivios de Cassandra, espèce de décaméron imité des Auroras de Diana, de don Pedro Castro y Anaya, et peut-être aussi du Para todos (Pour tous) de Montalvan, contiennent cinq nouvelles et une comédie. L'auteur, poète, historien, et surtout romancier distingué dans le genre enjoué et picaresque, a fait d'autres ouvrages, de valeur et de succès divers. Ses Alivios ont été traduits en 1683 et 1685 par Vanel (les Divertissements de Cassandre et de Diane, ou les Nouvelles de Castillo et de Taleyro). En jetant les yeux sur ce livre, qu'avoit bien voulu mettre

Ma femme de ménage débarrassera cette table demain, dit Bouldouyr. Vous êtes gentil, monsieur Salerne, de ne pas vous ennuyer avec nous! Que voulez-vous? Amuser ma nièce est le seul bonheur de ma vie... Vous avez lu mes vers, mon cher ami, vous savez combien de fois j'y évoque des fêtes mystérieuses, dans des parcs de Watteau, avec des cygnes qui traînent sur les eaux, des statues qui blanchissent dans les sous-bois, et des femmes au beau nom sonore, des princesses de Décaméron, des infantes, Cléopâtre ou Titania... Je les écrivais dans une pauvre chambre sale et sans meubles, dont le seul ornement était une affiche de Chéret, qu'un ami m'avait laissée... Et maintenant, j'organise de petits soupers, afin de donner la même illusion féerique

On ne peut méconnaître dans ce roman la première idée de celui qui fait le fond des Mille et une Nuits la sultane Shéhérazade qui ne dort pas, amuse autant de fois par des contes le sultan son époux, pour l'empêcher de lui couper la tête. La ressemblance avec le Décaméron de Boccace est moins frappante; on voit pourtant qu'ils ont de commun cette idée fondamentale de réunir plusieurs personnes qui, dans un espace de temps donné, et en se proposant un but, racontent différentes histoires. Il y a, dans quelques détails, d'autres rapports, même des traits d'imitation; et voici ce qui les explique. Ce roman indien, dont on nomme l'auteur Sendebad ou Sendebard fut successivement traduit en arabe, en hébreu, en syriaque, en grec, et imité du grec en latin au douzième siècle, par un moine français nommé Jean , sous le titre de Dolopathos ou de Roman du Roi et des sept Sages. Dans le même siècle, il fut mis en vers français par un poëte nommé Hébers , et en prose par un traducteur inconnu, avec des changements dans le fond, dans la forme et dans le nombre des Nouvelles . On y en reconnaît trois du Décaméron: il est donc plus que probable que Boccace eut entre les mains le Delopathos latin ou français, qu'il en emprunta l'idée de rattacher

Malgré les cris des moines et le blâme des amis de la décence des mœurs, le Décaméron, publié par son auteur vers le milieu du quatorzième siècle , circula librement en Italie: les copies s'en multiplièrent

Paris, Dentu, éditeur. Pendant toute une période, la beauté fut de rigueur au Théâtre-Français. Toutes les comédiennes de talent devaient être belles. C'était mon programme. On se rappelle encore ce décaméron radieux qui succéda

Vous souvient-il de ces délicieuses pages de Boccace, un des esprits les plus optimistes, les plus souriants, les plus causeurs, de toutes les littératures, pages dans lesquelles il raconte comment d'un désastre universel naquit le Décaméron, qui amusera le monde tant qu'il restera un sourire sur les lèvres de l'humanité?

Outre Sigismonde et Guiscard, Dryden a encore imité du Décaméron, Théodore et Honorie, aventure plus bizarre qu'intéressante, dont les acteurs n'ont pas les mêmes noms dans Boccace ; et Cimon et Iphigénie , autre aventure toute romanesque, mais qui ne manque pas d'intérêt. Il a très-bien connu, et franchement déclaré la source de ces deux fictions comme de la première; mais il n'a pas connu de même l'origine d'une fiction plus importante, dont il a fait un petit poëme en trois livres, sous le nom de Palémon et Arcite. Il l'a tirée du vieux Chaucer, dont il a rajeuni quelques autres fables. Il avait espéré, dit-il, pouvoir lui en attribuer l'invention ; mais il a été détrompé en lisant

Le prologue du Décaméron est le principal témoignage historique que nous ayons sur la grande peste de 1348. Boccace prétend qu'

On voit, et l'on ne peut leur en savoir gré, que c'est par choix qu'ils ont tiré du Décaméron tout ce qui pouvait irriter les sens, exciter les passions, enflammer les imaginations et les corrompre; tandis que Boccace au contraire semble n'avoir traité ces mêmes sujets que parce qu'ils entraient dans la composition générale du grand tableau qu'il voulait tracer, et ne leur a donné en quelque sorte d'autre place dans son ouvrage que celle qu'ils tenaient dans les mœurs.

[Note 107: Voyez la cinquième journée, nouvelle VIII, du Décaméron. Nastagio degli Onesti, amant de l'une des filles de Paolo Traversaro, avait dépensé toutes ses richesses sans parvenir