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Mis à jour: 12 juin 2025


Ma première entrevue avec le Premier Consul. Je venais de jouer Iphigénie en Aulide (Clytemnestre). Le Consul assistait

Les idées d'immortalité, de gloire, de valeur, de fatalité, qui, dans Iphigénie reviennent continuellement, ou comme idée principale, ou comme idée accessoire, servaient sa pensée dominante qui était d'étonner sans cesse ceux qui l'approchaient.

L'absorption de ma pensée par la musique fut telle que je négligeai même, malgré toute mon admiration pour Gay-Lussac et l'intérêt puissant d'une pareille étude, le cours d'électricité expérimentale, que j'avais commencé avec lui. Je lus et relus les partitions de Gluck, je les copiai, je les appris par coeur; elles me firent perdre le sommeil, oublier le boire et le manger; j'en délirai. Et le jour , après une anxieuse attente, il me fut enfin permis d'entendre Iphigénie en Tauride, je jurai, en sortant de l'Opéra, que, malgré père, mère, oncles, tantes, grands parents et amis, je serais musicien. J'osai même, sans plus tarder, écrire

Je me lève au soleil naissant, léger, joyeux, dispos et bien portant; absolument comme le financier des Prétendus, ce chef-d'œuvre des flons-flons grotesques, qui éclipsa par son succès Iphigénie en Tauride, et qui rapporta

Assurément, ni Andromaque, ni Junie, ni Monime, ni Iphigénie, n'ont fréquenté le catéchisme de ces «messieurs», et Racine a trop le souci du vrai pour les y avoir envoyées; mais elles sont telles qu'on sent qu'on pourrait appliquer

Le chœur, lui aussi, se montre irréprochable. La scène des Scythes, au premier acte, excite l'enthousiasme du public spécial qui se presse dans la salle. L'acteur chargé du rôle d'Oreste est insuffisant et presque ridicule; Pylade chante comme un agneau. L'Iphigénie seule est digne de son rôle. Quand vient son air «O malheureuse Iphigéniedont le coloris antique, l'accent solennel, la mélodie et l'accompagnement si dignement désolés rappellent les sublimités d'Homère, la simple grandeur des âges héroïques, et remplissent le cœur de cette insondable tristesse que fait toujours naître l'évocation d'un illustre passé, Corsino pâlissant, cesse de jouer. Il appuie ses coudes sur ses genoux et cache sa figure entre ses deux mains, comme abîmé dans un sentiment inexprimable. Peu

Oui, cela était bien tentant. Mais Racine a résisté. Ni son Iphigénie n'injurie son père comme fait celle d'Euripide, ni elle ne se pose ensuite en héroïne qui sauve son peuple. Ces propos,

Lorsqu'une soirée commence par ces mots: On joue Don Juan, ou Iphigénie en Tauride, ou le Barbier, ou la Vestale, ou Fidelio, l'orchestre plein de zèle fait son devoir et personne ne lit ni ne parle. La soirée ne contient rien que quelques mots sur l'exécution du chef-d'oeuvre.

Ne serions-nous pas plus ridicules que nos pédants, d'entreprendre de les raisonner? Oui, messieurs, le vrai pathétique est au Théâtre-Français; allez-y voir Iphigénie en Aulide, et goûtez-y bien ce récitatif lamentable qui n'attend plus qu'un accompagnement de contrebasse pour passer

Et c'est pourquoi Mithridate et Iphigénie me semblent les deux seules tragédies auxquelles se puissent appliquer, avec quelque apparence peut-être de justesse, les vers de Voltaire sur ces amoureux que l'Amour «croit des courtisans français» et aussi les éternelles railleries de Taine, dont c'était la manie de ne voir dans les tragédies de Racine qu'une reproduction de Versailles, par exemple ce passage des Nouveaux Essais de critique et d'histoire: Mettez (dit-il après avoir parlé de l'Achille grec), mettez en regard le charmant cavalier de Racine,

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