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Que de douces heures ainsi passées entre Berthe, Arnold et Pierre Raimond! Celui-ci ne savait pas la musique; mais son jeune ami lui traduisait, lui expliquait pour ainsi dire la pensée musicale des grands maîtres, l'analysant phrase par phrase, et faisant pour l'oeuvre de Mozart, de Beethoven, de Gluck, ce qu'Hoffmann a si merveilleusement fait pour Don Juan.

Excité et pressé par H. Ferrand, je fis néanmoins pour la Revue européenne quelques articles de critique admirative sur Gluck, Spontini et Beethoven; je les retouchai d'après les observations de M. de Carné; ils furent imprimés, accueillis avec indulgence, et je commençai ainsi a connaître les difficultés de cette tâche dangereuse qui a pris avec le temps une importance si grande et si déplorable dans ma vie.

Gluck, le grand Gluck, s'intéressa

Ainsi disaient nos grands-pères, sur le bord de l'abîme. On ne parle, en ces lieux paisibles, que de ballets, de comédies et d'opéras nouveaux. Mme de la Popelinière a chanté, sur le théâtre de Passy, le rôle d'Orphée (il ne s'agit pas encore du chevalier Gluck), en présence de la duchesse de Choiseul, de la duchesse de Grammont, du comte de la Marche et de l'ambassadeur d'Espagne. On a sifflé une comédie de Palissot, l'auteur des Philosophes, et la chute honteuse de Palissot a fait plaisir

Nous savons maintenant quelles furent les théories de Gluck sur la musique dramatique. Certes, l'Alceste est l'une des plus magnifiques applications qu'il en ait faites, l'Alceste française surtout. Pendant les années qui séparent la composition de cet ouvrage

Les études sur Alceste, sur Orphée, sur Obéron, sur le Freischütz, reproduites dans A travers Chants, manifestent le culte de Berlioz pour Gluck et Weber. L'esquisse biographique de Spontini (Soirées de l'Orchestre) est un acte d'adoration, un hymne

Commençons par celui de Guglielmi. Si, en analysant la partition de Gluck, j'ai été souvent au-dessous de ma tâche et embarrassé pour varier les formes de l'éloge, ici mon embarras ne sera pas moindre pour exprimer le contraire de l'admiration.

À ne parler que des artistes musiciens, vous avez fait pour eux beaucoup, sire. Vous avez comblé d'honneurs et royalement récompensé Spontini et Meyerbeer; vous avez fait splendidement exécuter leurs ouvrages; vous avez fait remettre en scène d'une façon grandiose les chefs-d'oeuvre de Gluck, qu'on n'entend plus nulle part hors de Berlin; vous avez fait représenter l'Antigone de Sophocle et commandé, pour cette résurrection de l'antique, des choeurs

Gluck dit dans une de ses lettres: «Ma présence aux répétitions de mes ouvrages est aussi indispensable que le soleil l'est

Mais n'abordons pas ces questions de lucre et de trafic auxquelles on ramène tout aujourd'hui, laissons-nous aller franchement aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne nous donnons pas de la peine pour nous empêcher d'avoir du plaisir. Qu'est-ce que le génie? qu'est-ce que la gloire? qu'est-ce que le beau? Je ne sais, et ni vous, monsieur, ni vous, madame, ne le savez mieux que moi. Seulement il me semble que si un artiste a pu produire une œuvre capable de faire naître en tous temps des sentiments élevés, de belles passions dans le cœur d'une certaine classe d'hommes que nous croyons, par la délicatesse de leurs organes et la culture de leur esprit, supérieurs aux autres hommes, il me semble, dis-je, que cet artiste a du génie, qu'il mérite la gloire, qu'il a produit du beau. Tel fut Gluck. Son Orphée est presque centenaire, et après un siècle d'évolutions, de révolutions, d'agitations diverses dans l'art et dans tout, cette œuvre a profondément attendri et charmé le public du Théâtre-Lyrique. Qu'importe, après cela, l'opinion des gens