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Alors, qu'est-ce donc?... et pourquoi avoir choisi précisément ces trois monuments pour points de ralliement et pour lieux de rassemblement? cela m'effraye énormément. Monsieur le président, on n'a pas pu le savoir... d'abord, mais ensuite on a fini par le savoir. Il paraîtrait que, sauf votre respect, ces gens sont des habitués du Théâtre-Lyrique. Eh bien!

Eh bien, monsieur, ce sont des amateurs passionnés de musique, mais d'une seule espèce de musique, de la musique légère, de la musique douce, comme sont douces leurs habitudes et leurs mœurs. Ils avaient entendu dire et ils s'étaient persuadé que le Théâtre-Lyrique fut créé et mis au monde pour eux, pour satisfaire

Le rôle de Marguerite fut écrit pour Mme Ugalde qui faisait alors partie de la troupe du Théâtre-Lyrique. On a dit qu'elle avait préféré jouer la Fée Carabosse, de Victor Massé. Je crois savoir au contraire qu'après avoir répété Faust, elle dut céder bien

On donne un opéra nouveau tous les huit jours. Le Théâtre-Lyrique a été sur le point de fermer avant-hier; il ne payait pas du tout. Il repaye un peu maintenant et compte, pour se sauver, sur un opéra de Clapisson. L'Opéra-Italien est en perte de 200,000 francs. L'Opéra-Comique seul, sans faire de brillantes affaires, se soutient passablement.

Un matin, tandis que j'en étais aux dernières corrections d'épreuves de Panurge, dont le poème m'avait été confié par mon ami Heugel et avait pour auteurs Maurice Boukay, pseudonyme de Couyba, plus tard ministre du Commerce, et Georges Spitzmüller, je reçus l'affectueuse visite de O. de Lagoanère, administrateur général du Théâtre-Lyrique de la Gaîté.

C'est au souffleur du Théâtre-Lyrique, dit-on, que nous devons cette réinstallation. Brave souffleur! Le grand air de Fidelio est avec récitatif, adagio cantabile, allegro final et accompagnement obligé de trois cors et d'un basson.

Sur le désir qu'elle exprima un jour d'aller voir Orphée aux enfers, Sainte-Beuve, jugeant du goût des autres par le sien, fit louer une loge au Théâtre-Lyrique, l'on représentait en ce moment l'opéra de Gluck. À la vue du coupon, sa Benjamine fit la moue et eut un mouvement de dépit: «Ce n'est pas ce que je voulais; je me moque bien de Gluck; on dit que c'est un éléphant qui chante. Je n'irai pas; c'est trop ennuyeuxToujours complaisant, Sainte-Beuve fit prendre le lendemain des billets aux Bouffes, l'on jouait l'opérette d'Offenbach. Du coup, il obtint un gracieux sourire et la promesse d'aller avec lui

Le Théâtre-Lyrique va toujours fort mal. Il commence

Mais n'abordons pas ces questions de lucre et de trafic auxquelles on ramène tout aujourd'hui, laissons-nous aller franchement aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne nous donnons pas de la peine pour nous empêcher d'avoir du plaisir. Qu'est-ce que le génie? qu'est-ce que la gloire? qu'est-ce que le beau? Je ne sais, et ni vous, monsieur, ni vous, madame, ne le savez mieux que moi. Seulement il me semble que si un artiste a pu produire une œuvre capable de faire naître en tous temps des sentiments élevés, de belles passions dans le cœur d'une certaine classe d'hommes que nous croyons, par la délicatesse de leurs organes et la culture de leur esprit, supérieurs aux autres hommes, il me semble, dis-je, que cet artiste a du génie, qu'il mérite la gloire, qu'il a produit du beau. Tel fut Gluck. Son Orphée est presque centenaire, et après un siècle d'évolutions, de révolutions, d'agitations diverses dans l'art et dans tout, cette œuvre a profondément attendri et charmé le public du Théâtre-Lyrique. Qu'importe, après cela, l'opinion des gens

Beaucoup de personnes, néanmoins, trouvent le sujet de Faust incompatible avec les exigences musicales; pour d'autres il est peu dramatique, ennuyeux, triste. Il fallait entendre dans les corridors du Théâtre-Lyrique ce cliquetis d'opinions étranges et contradictoires: «Eh bien! voil