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Le maître d'école dans les petites villes juives était le hazzan ou lecteur des synagogues . Jésus fréquenta peu les écoles plus relevées des scribes ou soferim (Nazareth n'en avait peut-être pas), et il n'eut aucun de ces titres qui donnent aux yeux du vulgaire les droits du savoir . Ce serait une grande erreur cependant de s'imaginer que Jésus fut ce que nous appelons un ignorant. L'éducation scolaire trace chez nous une distinction profonde, sous le rapport de la valeur personnelle, entre ceux qui l'ont reçue et ceux qui en sont dépourvus. Il n'en était pas de même en Orient ni en général dans la bonne antiquité. L'état de grossièreté reste, chez nous, par suite de notre vie isolée et tout individuelle, celui qui n'a pas été aux écoles est inconnu dans ces sociétés, la culture morale et surtout l'esprit général du temps se transmettent par le contact perpétuel des hommes. L'Arabe, qui n'a eu aucun maître, est souvent néanmoins très-distingué; car la tente est une sorte d'école toujours ouverte, , de la rencontre des gens bien élevés, naît un grand mouvement intellectuel et même littéraire. La délicatesse des manières et la finesse de l'esprit n'ont rien de commun en Orient avec ce que nous appelons éducation. Ce sont les hommes d'école au contraire qui passent pour pédants et mal élevés. Dans cet état social, l'ignorance, qui chez nous condamne l'homme

Bast!... et puis elle s'appelle Solweg! Voyons, vous ne me ferez pas croire qu'une demoiselle qui s'appelle Solweg, et qui est la sœur de Madame de Chandoyseau, n'a pas couru les couloirs des théâtres soi-disant artistiques, les cheveux en bandeaux plats, en compagnie de petits pédants efflanqués, au front idéaliste et

Telle est sa logique. Avec cela quelques petits mots d'argot qui lui échappent dans la conversation, et qui sentent le potache d'une lieue, me prouvent qu'elle et son frère ont ensemble des causeries au moins singulières. Quand je parle avec elle un peu longuement, je constate que toutes ses associations d'idées se rapportent au faux Paris des journaux du boulevard. Du fond de cet appartement des Ternes qui pue la médiocrité, elle rêve «premières» et «monde». Elle a des anecdotes sur tous les hommes connus, recueillies au hasard de ses lectures ou de quelques conversations, et inexactes comme toutes les anecdotes. C'est pour cela que les pédants de la jeune critique, naturaliste ou autre, les appellent des documents? En attendant, Mathilde doit songer

Parmi toutes les caricatures qui se meuvent dans le roman de Furetière, procureurs, pédants, avocats, plaideurs, joueurs, etc., un seul homme a vraiment le beau rôle, l'homme de cour, le marquis, un Clitandre de Molière.

Il est des pédants qui sont en même temps des fripons, et c'est la pire espèce. Il n'est pas besoin de faire le tour du monde pour se convaincre que le ciel est bleu partout. Le général et le particulier se tiennent, car le particulier n'est que le général qui se présente

L'immense mouvement de causerie qui fait le caractère du temps, cette sociabilité excessive qui se lie si vite, qui fait que les passants, les inconnus, réunis aux cafés, jasent et s'entendent tout d'abord, quel en était l'objet, le but? Les petites oppositions parlementaires et jansénistes? Oui, sans doute, mais bien d'autres choses. Les Nouvelles ecclésiastiques, toujours poursuivies, jamais prises, piquaient quelque peu le public. Mais tout cela fort secondaire. On était rebattu, excédé de théologie. Les pédants jansénistes (fort cruels pour les protestants, pour les libres penseurs) n'intéressaient guère plus que les molinistes fripons. La Grâce suffisante et le Pouvoir prochain, tout ce vieux bric-

[Note 46: Baptista Spagnolus, surnommé Mantuanus, de Mantoue, sa ville natale, était un poëte de la fin du XVe siècle, et si célèbre alors que les pédants préféraient ses églogues

Et moi je fais trembler dans mes derniers moments Et les pédants jaloux, et les petits tyrans. J'ose agir sans rien craindre, ainsi que j'ose écrire; Je fais le bien que j'aime, et voil

L'Italie n'est le pays du beau dans tous les genres que parce qu'on y éprouve le besoin du nouveau dans le beau idéal, et que chacun n'écoutant que son propre cœur, les pédants y jouissent de tout le mépris qu'ils méritent. Après Cimarosa et avant Rossini, deux noms se présentent, Mayer et Paër.

Horace trouva la leçon de mauvais goût, et, pour prouver qu'il la méprisait, il fit cabrer son cheval avec rage. Il était hardi et solide, quoiqu'il eût peu de leçons de manège, et sachant bien qu'il ne pouvait lutter d'art et de science avec les écuyers expérimentés et pédants qui entouraient la vicomtesse, il voulut du moins les éclipser par son audace. Il réussit