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Ce n'est point chez eux une loi absolue que le principal repos soit après la sixième syllabe: il leur suffit souvent que cette syllabe soit nettement accentuée. Et qu'y a-t-il de romantique dans Britannicus? D'abord le récit de l'enlèvement de Junie. «La peinture de cet attentat a fourni au poète des vers d'un coloris charmant et romantiqueJe relis le morceau et j'y cherche ce romantisme.

Au cinquième, l'empoisonnement pendant le dîner, la terreur dans la maison, la rencontre de Néron et d'Agrippine qui, dès lors, se sent perdue, et seul ressouvenir, indirect et d'ailleurs charmant, de la civilisation chrétienne la retraite de la pauvre petite Junie dans le couvent des Vestales.

Assurément, ni Andromaque, ni Junie, ni Monime, ni Iphigénie, n'ont fréquenté le catéchisme de ces «messieurs», et Racine a trop le souci du vrai pour les y avoir envoyées; mais elles sont telles qu'on sent qu'on pourrait appliquer

Laissons le jeune et fier Britannicus; la mélancolique et comprimée Junie, plus sérieuse que son âge, et qui semble, pour Britannicus, une grande sœur autant qu'une amante; et Burrhus, l'honnête homme circonspect, qui a bien du mal

Il oubliait sa maison, sa femme, ses enfants, Junie et Métella, qui, dans la pièce contiguë, écorchaient Aurora, la valse de Labitzki, sur le piano.

Racine s'excuse fort humblement dans la préface de Britannicus d'avoir fait entrer Junie au nombre des vestales, , selon Aulu-Gelle, dit-il, «on ne recevait personne au-dessous de six ans, ni au-dessus de dixIl est

... Le jeune Britannicus, dit Boursault, qui avait quitté la bavette depuis peu et qui semblait élevé dans la crainte de Jupiter Capitolin... D'autres, dit-il encore, furent si touchés de voir Junie s'aller rendre religieuse de l'ordre de Vesta, qu'ils auraient nommé cet ouvrage une tragédie chrétienne si l'on ne les eût assurés que Vesta ne l'était pas.

Plus loin, il dit «que le premier acte promet quelque chose de fort beau et que le second ne le dément pas, mais qu'au troisième il semble que l'auteur se soit lassé de travailler, et que le quatrième ne laisserait pas de faire oublier qu'on s'est ennuyé au précédent, si, dans le cinquième, la façon dont Britannicus est empoisonné et celle dont Junie se rend vestale ne faisaient pas pitié». Voil