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Mis à jour: 22 mai 2025


Les autres musiciens: «Parlez! racontez-nous l'Opéra. Si tantus amor casus cognoscere nostros..... Que dit-il? demande Bacon, pendant que le cercle se forme autour de moi. Il dit, répond Corsino, que, si nous avons tant de désir de connaître les malheurs des Parisiens..., il faut nous taire et prier notre joueur de grosse caisse de ne pas frapper si fort. C'est encore dans Virgile? Précisément.

SIEDLER. Eh bien! voulez-vous parier que si Corsino trouvait jamais l'occasion de se venger de la même manière, il se garderait de la saisir?... C'est bon pour un homme célèbre qui peut déj

Pourquoi, reprend Corsino après un silence et comme pour rompre une conversation qui lui est pénible, n'êtes-vous pas venu avant-hier

Vous avez raison, mon cher Corsino, et je dois avouer que je suis de ces savants-l

Le chœur, lui aussi, se montre irréprochable. La scène des Scythes, au premier acte, excite l'enthousiasme du public spécial qui se presse dans la salle. L'acteur chargé du rôle d'Oreste est insuffisant et presque ridicule; Pylade chante comme un agneau. L'Iphigénie seule est digne de son rôle. Quand vient son air «O malheureuse Iphigéniedont le coloris antique, l'accent solennel, la mélodie et l'accompagnement si dignement désolés rappellent les sublimités d'Homère, la simple grandeur des âges héroïques, et remplissent le cœur de cette insondable tristesse que fait toujours naître l'évocation d'un illustre passé, Corsino pâlissant, cesse de jouer. Il appuie ses coudes sur ses genoux et cache sa figure entre ses deux mains, comme abîmé dans un sentiment inexprimable. Peu

Pour vous, Corsino, qui pensez paraître ridicule aux yeux des hommes de lettres et des musiciens de Paris qui me liront, sachez-le bien, votre crainte est absolument chimérique; par cette excellente raison, que les hommes de lettres de Paris lisent seulement leurs propres livres et que les musiciens ne lisent rien.

Corsino le premier se lève son verre

Tous les musiciens en chœur: Affreux! abominable! Corsino a raison. Il n'est pas humain d'user d'aussi cruelles réticences. Peut-on! peut-on! Mais, messieurs, écoutez-moi donc. Connaissez-vous les opéras dont je me suis ainsi évertué

(Corsino.) Mon cher monsieur, pardonnez-moi de vous faire remarquer que, depuis un quart d'heure, vous divaguez autour de la question. Bien plus, vous recourez

N'admirez-vous pas ma mémoire, cher Corsino, et la facilité avec laquelle j'ai pu, après sept ans, coordonner mes souvenirs pour ce récit antidaté?... L'impression que j'ai reçue des fêtes de Bonn a été si vive et si profonde!..... Je me sens maintenant noyé dans la tristesse, pour vous l'avoir retracée..... Il n'y a plus de Beethoven!... Notre monde poétique est désert!... Nous ne retrouverons plus ces grands ébranlements, ces incendies de l'âme que firent naître en nous les premières auditions de ses symphonies!... Les belles réalités de notre jeunesse me semblent des rêves pour jamais évanouis.

Mot du Jour

cuthbert

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