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Mis à jour: 13 mai 2025


Le 14, nous n'en avions point encore de nouvelles. Nous nous faisions réciter des contes arabes pour dévorer le temps et tempérer notre impatience. Les Arabes content lentement, et nous avions des interprètes qui pouvaient suivre, ou qui ralentissaient très peu le débit: ils ont conservé pour les contes la même passion que nous leur connaissons depuis le sultan Shéhérazade des mille et une nuits; et sur cet article Desaix et moi nous étions presque des sultans: sa mémoire prodigieuse ne perdait pas une phrase de ce qu'il avait entendu; et je n'écrivais rien de ces contes, parce qu'il me promettait de me les rendre mot pour mot quand je voudrais: mais ce que j'observais, c'est que si les histoires n'étaient pas riches de détails vrais et sentimentaux, mérite qui semble appartenir particulièrement aux narrateurs du nord, elles abondaient en événements extraordinaires, en situations fortes, produites par des passions toujours exaltées: les enlèvements, les châteaux, les grilles, les poisons, les poignards, les scènes nocturnes, les méprises, les trahisons, tout ce qui embrouille une histoire, et paraît en rendre le dénouement impossible, est employé par ces conteurs avec la plus grande hardiesse; et cependant l'histoire finit toujours très naturellement et de la manière la plus claire, et la plus satisfaisante. Voil

<tb> Le Caprice espagnol, Shéhérazade et l'Ouverture dominicale terminent la période de mon activité

Et comme Shéhérazade, Denon contait toujours, mais ses contes étaient d'un ton plus vif que ceux de la sultane. Et l'on enrageait de voir que, plaisant aux femmes, il plaisait aussi aux hommes. Après la mort de la marquise, il se fit envoyer

C'est un excellent conteur, qui a soigneusement corrigé les moeurs arabes. Sa Shéhérazade, comme l'Esther de Coypel, a bien son prix. Mais nous avons ici l'Arabie avec tous ses parfums. Je t'apportais un article, reprit Jumage. Mais, je te le répète, c'est sans importance. Et il tira de sa poche un journal. M. Bergeret tendit lentement la main pour le prendre.

À ce discours, Zobéide modéra son courroux et dit aux esclaves: «Donnez, leur un peu de liberté, mais demeurez ici. Ceux qui nous raconteront leur histoire et le sujet qui les a amenés en cette maison, ne leur faites point de mal, laissez-les aller il leur plaira; mais n'épargnez pas ceux qui refuseront de nous donner cette satisfaction...» À ces mots, Shéhérazade se tut, et son silence, aussi bien que le jour qui paraissait, faisant connaître

«Les Concerts Russes Symphoniques». La mort de Borodine. Le cercle de Balakirev et le cercle de Belaïev. L'orchestration du Prince Igor. Le Caprice Espagnol; Shéhérazade et l'Ouverture Dominicale.

On ne peut méconnaître dans ce roman la première idée de celui qui fait le fond des Mille et une Nuits la sultane Shéhérazade qui ne dort pas, amuse autant de fois par des contes le sultan son époux, pour l'empêcher de lui couper la tête. La ressemblance avec le Décaméron de Boccace est moins frappante; on voit pourtant qu'ils ont de commun cette idée fondamentale de réunir plusieurs personnes qui, dans un espace de temps donné, et en se proposant un but, racontent différentes histoires. Il y a, dans quelques détails, d'autres rapports, même des traits d'imitation; et voici ce qui les explique. Ce roman indien, dont on nomme l'auteur Sendebad ou Sendebard fut successivement traduit en arabe, en hébreu, en syriaque, en grec, et imité du grec en latin au douzième siècle, par un moine français nommé Jean , sous le titre de Dolopathos ou de Roman du Roi et des sept Sages. Dans le même siècle, il fut mis en vers français par un poëte nommé Hébers , et en prose par un traducteur inconnu, avec des changements dans le fond, dans la forme et dans le nombre des Nouvelles . On y en reconnaît trois du Décaméron: il est donc plus que probable que Boccace eut entre les mains le Delopathos latin ou français, qu'il en emprunta l'idée de rattacher

Les «Concerts symphoniques russes» furent transportés pendant cette saison dans la salle des Assemblées de la noblesse. On en donna six. La Shéhérazade et l'Ouverture dominicale y furent exécutées avec succès. Glazounov y fit ses débuts de chef d'orchestre, exécutant ses propres compositions. Ses débuts dans cette voie ne furent pas brillants. Lent et lourd dans ses mouvements, parlant bas, il montrait peu de capacité pour conduire les répétitions, autant que pour faire valoir ses qualités sur l'orchestre pendant le concert. Néanmoins, la valeur de ses œuvres s'imposait

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