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Le 14, nous n'en avions point encore de nouvelles. Nous nous faisions réciter des contes arabes pour dévorer le temps et tempérer notre impatience. Les Arabes content lentement, et nous avions des interprètes qui pouvaient suivre, ou qui ralentissaient très peu le débit: ils ont conservé pour les contes la même passion que nous leur connaissons depuis le sultan Shéhérazade des mille et une nuits; et sur cet article Desaix et moi nous étions presque des sultans: sa mémoire prodigieuse ne perdait pas une phrase de ce qu'il avait entendu; et je n'écrivais rien de ces contes, parce qu'il me promettait de me les rendre mot pour mot quand je voudrais: mais ce que j'observais, c'est que si les histoires n'étaient pas riches de détails vrais et sentimentaux, mérite qui semble appartenir particulièrement aux narrateurs du nord, elles abondaient en événements extraordinaires, en situations fortes, produites par des passions toujours exaltées: les enlèvements, les châteaux, les grilles, les poisons, les poignards, les scènes nocturnes, les méprises, les trahisons, tout ce qui embrouille une histoire, et paraît en rendre le dénouement impossible, est employé par ces conteurs avec la plus grande hardiesse; et cependant l'histoire finit toujours très naturellement et de la manière la plus claire, et la plus satisfaisante. Voil

Mes assaillants s'aperçurent que mes coups se ralentissaient, qu'ils étaient moins nombreux et moins forts; et,

Les officiers, dit Rulhières, ralentissaient la marche de leurs détachements pour donner aux religionnaires assemblés le temps de fuir. Ils avaient soin de se faire voir longtemps avant de pouvoir les atteindre. Ils prenaient des routes, perdues et par lesquelles ils cherchaient

Ils se prirent le bras, ravis de cette promenade, malgré leur gros chagrin; ils ralentissaient le pas, et leur dos d'amoureux, un moment encore, dansa dans la lumière, au bout de l'avenue. Venez, murmura M. Rambaud.

Mais, vers la fin de la longue journée de labeur, revint l'accablante dépression. Il en était toujours ainsi; la lourde fatigue les matait. Les yeux devenaient torves; les mouvements se ralentissaient, s'ankylosaient. C'était le soir qui tombait sous les poutres sombres et s'appesantissait sur eux comme un fardeau.

Elle était d'une activité que les années ne ralentissaient pas et que les servantes, sauf Mariette, exploitaient sans vergogne toujours allant et venant, de la cave au galetas, par les escaliers, car elle oubliait la moitié des travaux qu'elle comptait entreprendre, ou suspendait brusquement ceux qu'elle avait entrepris, commençant un nettoyage, l'abandonnant pour chasser la poussière d'un meuble, menant la guerre contre les toiles d'araignées au moyen d'une tête de loup, sorte de brosse fixée au bout d'une perche, ou bondissant sur l'un de nous qui avait crié.

Dix minutes après, en effet, il y avait un pied de paille sur la chaussée, et les passants, involontairement, ralentissaient le pas, chacun sachant

Dérigny répéta avec force les paroles russes du général; le cocher le regarda avec surprise, leva son chapeau, et fouetta ses chevaux, qui partirent au grand galop. Skareï! Skareï! répétait Dérigny quand les chevaux ralentissaient leur trot.

Depuis le départ de Poitiers, le temps était plus lourd, un orage montait dans le ciel de cuivre, et il semblait que le train roulât au travers d'une fournaise. Les villages défilaient, mornes et déserts sous le brûlant soleil. À Couhé-Verac, on avait redit le chapelet, puis chanté un cantique. Mais les exercices de piété se ralentissaient un peu. Soeur Hyacinthe, qui n'avait pu déjeuner encore, s'était décidée

Une tête se montrait dans l'ouverture du grenier. Cruelle déception! Le pauvre visage anémié de «la Blanche» ou la sotte frimousse de Victorine! La passion impétueuse en lui tombait, et il ne bougeait pas. Les battements de son coeur ralentissaient; il regrettait d'être l