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Mis à jour: 22 juin 2025
Madame du Marset et M. de Fierville ont voulu se venger ainsi, dit-on, d'un jour où Léonce les a profondément humiliés, en défendant madame d'Albémar. Maintenant, que faut-il faire pour la servir? Aidez-moi, je vous en conjure, et cachons-lui surtout qu'elle a pu être l'objet d'une pareille calomnie; sa santé la retient encore chez elle, et je lui ai conseillé de fermer sa porte. Léonce est allé conduire sa femme
Tu m'as défendu, je le sais, avec générosité, avec courage; mais que peux-tu, que pouvons-nous l'un et l'autre contre la honte que j'ai acceptée par le plus indigne amour? Madame d'Albémar m'a perdu. Ma réconciliation avec M. de Mondoville est une tache que toutes les eaux de l'Océan ne peuvent laver. Je me suis battu trois fois avec des officiers de mon régiment; tout a été vain. Je fuis, je quitte la France, repoussé de mon corps, ruiné, flétri, sans espoir, sans avenir. Les lois contre les émigrés vont m'atteindre; mes biens seront saisis, moi-même exilé, poursuivi par des créanciers avides, n'ayant plus de patrie, peut-être bientôt plus d'asile. Et pourquoi tant de malheurs! parce que les larmes d'une femme m'ont attendri, parce que ce caractère si dur, me dit-on, si personnel, si haineux, n'a pu résister
Madame d'Albémar a cependant plus que personne besoin d'appui au milieu du monde; sa conduite est parfaitement pure, et pourtant les apparences sont telles qu'elle doit passer pour coupable. Elle a un esprit supérieur, un coeur excellent, une figure charmante, de la jeunesse, de la fortune, mais tous ces avantages qui attirent des ennemis, rendent un protecteur encore plus nécessaire: son esprit éclairé donne de l'indépendance
Madame d'Albémar m'écrivit en partant pour Zell; j'éprouvai, lorsque je reçus sa lettre, une vive inquiétude; je condamnai sa résolution, je redoutai le blâme qu'elle pouvoit attirer sur elle, et, comme vous allez le savoir, cette crainte que je ressentois, vague alors, devint bientôt la plus cruelle des anxiétés.
Non, ma chère Henriette, continua madame d'Albémar, il ne faut pas lutter longtemps contre le malheur; je me soumets au sort que m'impose madame de Ternan. Croyez-moi, je fais bien, je consacre ma mémoire dans le coeur de celui pour qui j'ai vécu; je me survis, mais pour apprendre qu'il me regrette, et que rien ne pourra plus altérer ce sentiment.
Je l'entendis qui lui disoit: Voici la lettre de madame d'Albémar; appuyez auprès du ministre sa demande en faveur de M. de Serbellane. A ce nom, je me levai, je m'approchai de madame de Vernon, malgré l'inconvenance de cette brusque interruption; elle continua de parler devant moi, et j'appris, juste ciel! j'appris que madame d'Albémar avoit été le matin même chez l'envoyé de Toscane, pour obtenir, par son crédit, un sauf-conduit qui permît
Ah! s'il étoit possible qu'on le sauvât! ce seroit Matilde qui goûteroit le bonheur d'en être aimée, elle n'auroit pas souffert de son danger; il renaîtroit pour elle; le calme de son imagination et de son âme la préserve des peines les plus amères de la vie. Louise, votre Delphine ne lui ressemble pas. Mademoiselle d'Albémar
J'ai commencé par m'informer de madame d'Albémar, je ne veux point aller chez elle; hélas! je sais trop que sa liaison avec moi ne pourroit que lui nuire; mais je n'ai pas dans le coeur un sentiment plus vif que mon intérêt pour son sort. Madame de Vernon me fit inviter hier
Ce matin, mademoiselle d'Albémar est entrée dans ma chambre, et j'ai compris
A tous ces motifs qui, je l'espère, agiront sur votre esprit, laissez-moi joindre encore le plus sacré de tous, votre sentiment pour madame d'Albémar; son dernier voeu, sa dernière prière, en partant, fut pour me conjurer de vous détourner d'une guerre que ses opinions et ses sentimens lui faisoient également redouter; ce que je vous demande en son nom peut-il m'être refusé?
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