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Serait-il possible? s'écria Consuelo, frappée de surprise. En ce cas, mon pauvre Beppo, nos destinées, que je croyais conformes en bien des points, sont donc entièrement opposées; car vous courez vers une fiancée que vous n'aimez pas, et moi, je fuis un fiancé que j'aime.

Je ne saurais me plaindre, au reste, d'une situation qui, en somme, a trompé mes plus pénibles appréhensions, et qui même dépasse mes meilleurs espérances. Mon travail, mes fréquents voyages dans les départements voisins, mon goût pour la solitude, me tiennent souvent éloigné du château, dont je fuis surtout les réunions bruyantes. Peut-être dois-je en bonne partie

Pourquoi donc est-ce que je fuis? Dans quelles contrées lointaines vais-je me perdre? trouverai-je les hommes différents des hommes? Ne sais-je pas que le malheur et l'indigence m'attendent hors de ma patrie?... Oh! non, je reviendrai vers toi, terre sacrée qui la première as entendu mes vagissements, sur laquelle j'ai reposé tant de fois mes membres fatigués, j'ai trouvé, au sein de l'obscurité et de la paix, les seuls vrais plaisirs que j'aie jamais ressentis, et

Mes dispositions sont aussitôt prises: je serre étroitement mes habits pour ne laisser aux abeilles que le moins de prise possible, et je m'engage au milieu de l'essaim. Quelques coups de pioche, qui éveillent dans le murmure des Anthophores un crescendo peu rassurant, m'ont bientôt mis en possession d'une motte de terre; et je fuis

Toi qui fuis

Joliment établi. Je fuis. Comment! tu fuis? toi Saint-Giraud! avec cette mine sage, tu as commis quelque crime? dit Falcoz en riant. Ma foi, autant vaudrait. Je fuis l'abominable vie que l'on mène en province. J'aime la fraîcheur des bois et la tranquillité champêtre, comme tu sais; tu m'as souvent accusé d'être romanesque.

Et moi qui fuis même la gêne Des pactes librement conclus, Moi qui ne suis roseau ni chêne, Ni souple, ni viril non plus, Je m'en irais finir ma vie Au milieu des mers, sous l'azur, Dans une île, une île assoupie Dont le sol serait vierge et sûr, Ile qui n'aurait pas encore Senti l'ancre des noirs vaisseaux, Dont n'approcheraient que l'aurore, Le nuage et le pli des eaux.

Nostalgie parisienne Bon Suisse expatrié, la tristesse te gagne, Loin de ton Alpe blanche aux éternels hivers; Et tu songes alors aux prés de fleurs couverts, À la corne du pâtre, au loin, dans la montagne. Lassé parfois, je fuis la ville comme un bagne, Et son ciel fin, miré dans la Seine aux flots verts. Mais c'est l

Ce que Venise m'a fait, je dois le rester, son ennemi en tout, excepté dans mon amour pour toi. Mais tu es sauvée, oh! viens, fuis avec moiIl tourne la tête, mais elle a disparu! il ne voit plus qu'une colonne de pierre. Est-elle rentrée sous terre ou s'est-elle évanouie dans les airs? Il ne la voit plus; il ne sait que croire, si ce n'est qu'il ne voit plus rien.

Velléda est orgueilleuse, passionnée, possédée, mystérieuse, héroïque et faible. Elle a produit, je pense, une quantité d'amoureuses romantiques, dont je ne me rappelle en ce moment que la Esméralda, et jusqu'aux Petite comtesse et aux Julia de Trécœur. Ses apparitions sont imprévues et soudaines. Ses discours, qui semblent involontaires, ont un charme secret et puissant: «Mon père dort; assieds-toi, écoute... Sais-tu que je suis fée?... Je suis vierge, vierge de l'île de Sayne; que je garde ou que je viole mes vœux, j'en mourrai. Tu en seras la cause... Tu me fuis, mais c'est en vain: l'orage t'apporte Velléda, comme cette mousse flétrie qui tombe