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J'avais découvert, parmi de vieux livres, le traité d'harmonie de Rameau, commenté et simplifié par d'Alembert. J'eus beau passer des nuits

Comme j'aime la vieille maison tu es , mon ami! Elle m'est plus chère, même, que mon cher Blanc-Moulin j'ai passé, pourtant, mes plus belles années d'enfance. J'en parcours toutes les chambres avec délices. Héloise, qui me suit comme mon ombre, en commente chaque coin: «Ici, sur cet escabeau, dans la grande cheminée de la cuisine, Il apprenait ses leçons, les soirs d'hiver, pendant que je faisais cuire des châtaignes. De temps en temps Il levait la tête pour me demander: «Sont-elles cuites, ma Loïse?» (Il, bien entendu, c'est toujours toi, le maître.) L

Dans la deuxième épreuve, on commente par écrit des thèmes choisis dans les cinq livres qui sont: le Chi-Kin, livre des vers; le Chou-Kin, histoire de l'antiquité; le Che-Kin, livre mystérieux, philosophique, et symbolique il est traité du Ciel et de la Terre, des oracles, des sorts; le Ly-Ki, livre des rites, qui enseigne les règles de conduite, la politesse, l'étiquette; puis une composition poétique s'inspirant d'une pièce de vers d'un poète célèbre.

Comment les journaux «belges» acceptent-ils leur muselière? Un article de La Belgique (journal censuré de Bruxelles), reproduit et commenté par L'Echo belge de La Haye, nous renseignera: Le nommé Ray Nyst, journaliste de métier, publie dans un quotidien imprimé au pays occupé quelques aperçus sur la censure. Il sera utile de ne pas les oublier

Un si beau talent ne s'était pas formé sans étude. Carrel avait beaucoup lu et beaucoup réfléchi. Il avait mis dans le bateau de pêche qui l'avait porté en Espagne une trentaine de volumes choisis qu'il lisait au bivouac, entre deux alertes, imitant ainsi les grands capitaines, auxquels il ressemblait par la promptitude et l'audace de l'intelligence autant que par la fermeté du coeur. Aussi montra-t-il, jeune encore, un esprit bien armé. Il avait gardé de son premier état un vif amour des choses militaires, et, bien qu'il ait traité avec talent d'innombrables sujets de politique, d'économie sociale et de littérature, ses plus belles pages sont inspirées par l'art de la guerre. L'article, entre autres, qu'il consacra en 1832 aux Mémoires de Gouvion Saint-Cyr est un mâle chef-d'oeuvre qui devrait être étudié et commenté dans nos écoles militaires. Il commence par ces mots: «On persuaderait difficilement aux hommes, et surtout aux hommes de notre temps, qui ont vu beaucoup de militaires, que l'art de la guerre est celui de tous peut-être qui donne le plus d'exercice

Deux siècles après Porphyre, Boèce a commenté deux fois son ouvrage, une première dans la traduction peu littérale de Victorinus, une seconde dans la traduction plus exacte qu'il a lui-même donnée . In Porph. a se transl., l.

Nul ne saurait calculer ce que peut, sur la multitude assemblée et palpitante, ce cri de l'homme qui souffre sous la destinée. Extraire une leçon utile de cette émotion poignante, c'est le devoir rigoureux du poëte. Cette première loi de la scène, M. Casimir Delavigne l'avait comprise ou, pour mieux dire, il l'avait trouvée en lui-même. Nous devenons artistes ou poëtes par les choses que nous trouvons en nous. M. Delavigne était du nombre de ces hommes vrais ou probes, qui savent que leur pensée peut faire le mal ou le bien, qui sont fiers parce qu'ils se sentent libres, et sérieux parce qu'ils se sentent responsables. Partout, dans les treize pièces qu'il a données au théâtre, on sent le respect profond de son art et le sentiment profond de sa mission. Il sait que tout lecteur commente, et que tout spectateur interprète; il sait que, lorsqu'un poète est universel, illustre et populaire, beaucoup d'hommes en portent au fond de leur pensée un exemplaire qu'ils traduisent dans les conseils de leur conscience et dans les actions de leur vie. Aussi lui, le poète intègre et attentif, il tire de chaque chose un enseignement et une explication; Il donne un sens philosophique et moral

Romancier, Alphonse Daudet est très original et très grand. Le réaliste, c'est lui, et non M. Zola: l'auteur lui-même des Rougon-Macquart le confessait loyalement l'autre jour. Daudet est comme «hypnotisé» (c'était son mot) par la réalité. Il «traduit» ce qu'il a vu, et le transforme, mais seulement ce qu'il a vu. Ses livres, construits sur des impressions notées (les fameux «carnets»), participent encore quelquefois du décousu de ces impressions, en même temps qu'ils en conservent l'incomparable vivacité. Ses personnages ne nous sont présentés que dans les moments ils agissent; et il n'est pas un de leurs sentiments qui ne soit accompagné d'un geste, d'un air de visage, commenté par une attitude, une silhouette. C'est

Cette solution de Boèce, très-clairement exposée, ne mérite certainement aucun dédain; car elle est purement aristotélique. J'ajoute que Boèce ne paraît pas s'en être contenté; car il a soin de remarquer que Platon croyait que les genres et les espèces existaient encore ailleurs que dans notre esprit, indépendamment des corps individuels. S'il s'abstient de prononcer entre Aristote et Platon, c'est, dit-il, qu'une telle décision serait du ressort d'une plus haute philosophie, altioris philosophiae; et s'il a exposé la doctrine d'Aristote, ce n'est pas qu'il l'approuve de préférence, non quod eam maxime probaremus; c'est qu'il commente une introduction

C'est encore au café des Trois-Couronnes que s'alimente la chronique scandaleuse. Si l'on exalte Calonne, c'est pour dénigrer Breteuil. On attaque celui-ci jusque dans sa vie privée. On commente la liaison de sa fille, Mme de Matignon, avec d'Agoult, l'évêque de Pamiers; la sienne, avec la soeur du même évêque, le tout émaillé de détails abominables.