Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 26 juin 2025


C'est ainsi que ces mois de mars et d'avril 1786 se passèrent pour Robert Burns et c'était avec raison qu'il disait plus tard: «Ce fut une terrible affaire, dont je ne puis encore supporter le souvenir, elle me donna une ou deux des principales qualités pour prendre place parmi ceux qui ont perdu la carte et brouillé tous les calculs de la raison ».

Et le fait est qu'avec la curieuse puissance de conduite et d'entraînement qu'ont les poésies de Burns, celle-ci vous mène du tremblement, ses lecteurs devaient se trouver d'accord avec lui, au badinage ils devaient se trouver étonnés de prendre part.

Chez certains poètes, les passions ne deviennent une matière poétique que lorsqu'elles sont façonnées par le souvenir; ils travaillent, toujours tournés vers leur passé, semblables aux cordiers qui n'ont jamais dans la main qu'une masse confuse de chanvre et ne voient leur travail se faire que loin d'eux. Leur oeuvre a presque toujours de la tristesse et du calme, parce que les choses dont ils parlent sont perdues, écoulées, parce qu'elles sont éloignées. Mais il en est d'autres pour lesquels la production est immédiate et n'est que le prolongement, l'écho instantané de la joie ou de la souffrance présentes. Ils sont comme des boucliers qui retentissent en même temps qu'on les frappe. Leurs chants conservent toute la vibration triomphale ou déchirante du coup dont tremble encore leur âme. Leur oeuvre a souvent le trouble et l'élan de sentiments que le temps n'a pas épurés mais n'a pas affaiblis. Elle contient moins de pensée et plus de passion. C'est parmi ces derniers qu'il faut placer Burns. Non seulement, l'émotion et la création étaient chez lui simultanées, mais la première était si désordonnée qu'elle eût été intolérable, si elle n'avait trouvé un soulagement dans la seconde. «Mes passions, dit-il, une fois allumées, se déchaînaient comme autant de démons, jusqu'

C'est dans ces promenades, ces rêveries, cette communion silencieuse avec les âmes des choses passées que Burns passa les tout premiers jours de son arrivée

Sautant par-dessus les bancs, rampant sous les tables, j'arrivai jusqu'au foyer et je m'agenouillai devant le garde-feu. Ici je trouvai Burns absorbée et silencieuse.

Une fois Burns arrivé

Burns a mis de tout dans ce journal: des confessions personnelles, des réflexions morales, des pièces de vers, des critiques de ses propres productions il les discute strophe

Les éditions de Burns sont très nombreuses. Dans son Burns Calendar, Mac Kie en donne une liste, jusqu'

Nous n'avons pas l'intention de donner ici la bibliographie de Burns. C'est un travail qui n'incombe pas

The Life of Robert Burns, by J. C. LOCKHART, enlarged edition, revised and corrected from the latest text of the Author, with new annotations and appendices, by William Scott Douglas. London, George Bell and Sons, 1882. C'est la célèbre biographie de Lockhart, revue par le dernier des éditeurs de Burns.

Mot du Jour

d'expéditions

D'autres à la Recherche