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Convocation et ouverture des états-généraux. Discussion sur la vérification des pouvoirs et sur le vote par ordre et par tête. L'ordre du tiers-état se déclare assemblée nationale. La salle des états est fermée, les députés se rendent dans un autre local. Serment du Jeu de Paume. Séance royale du 23 juin. L'assemblée continue ses délibérations malgré les ordres du roi. Réunion définitive des trois ordres. Premiers travaux de l'assemblée. Agitations populaires

A l'ouverture des états-généraux, Louis XVI était aimé et respecté, non qu'on le crût un grand roi, ni peut-être un bon roi pour les circonstances, mais parce qu'il était bien intentionné et honnête homme. Les circonstances exigeaient davantage. Ce n'aurait pas été trop alors d'un esprit supérieur et d'un grand caractère. Louis XVI était d'une complexion apathique.

D'Espréménil, jeune conseiller, orateur emporté, agitateur sans but, démagogue dans les parlemens, aristocrate dans les états-généraux, et qui fut déclaré en état de démence par un décret de l'assemblée constituante, d'Espréménil se montra dans cette occasion l'un des plus violens déclamateurs parlementaires. Mais l'opposition était conduite secrètement par Duport, jeune homme doué d'un esprit vaste, d'un caractère ferme et persévérant, qui seul peut-être, au milieu de ces troubles, se proposait un avenir, et voulait conduire sa compagnie, la cour et la nation,

En conséquence, il fut déclaré, le 5 mai, par le parlement de Paris: «Que la France était une monarchie gouvernée par le roi, suivant les lois; et que de ces lois, plusieurs, qui étaient fondamentales, embrassaient et consacraient: 1° le droit de la maison régnante au trône, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture; 2° le droit de la nation d'accorder librement des subsides par l'organe des états-généraux, régulièrement convoqués et composés; 3° les coutumes et les capitulations des provinces; 4° l'inamovibilité des magistrats; 5° le droit des cours de vérifier dans chaque province les volontés du roi, et de n'en ordonner l'enregistrement qu'autant qu'elles étaient conformes aux lois constitutives de la province, ainsi qu'aux lois fondamentales de l'état; 6° le droit de chaque citoyen de n'être jamais traduit en aucune manière par-devant d'autres juges que ses juges naturels, qui étaient ceux que la loi désignait; etle droit, sans lequel tous les autres étaient inutiles, de n'être arrêté, par quelque ordre que ce fût, que pour être remis sans délai entre les mains des juges compétens.

Le roi seul, qui n'avait pas goûté un moment de repos depuis le commencement de son règne, entrevoyait les états-généraux comme le terme de ses embarras. Jaloux de son autorité, plutôt pour ses enfans, auxquels il croyait devoir laisser ce patrimoine intact, que pour lui-même, il n'était pas fâché d'en remettre une partie

Appendice, no 14. D'une autre part, si jamais homme loyal et valeureux embrassa, de concert avec le prince d'Orange, la défense des Pays-Bas contre leurs pires ennemis, ce fut incontestablement Lanoue. Il ne pouvait mieux inaugurer les fonctions de maréchal de camp, que venaient de lui conférer les états-généraux, qu'en leur adressant, au moment il allait prendre les armes, ces belles paroles : «J'ai horreur et compassion quand je considère les calamités que vous avez souffertes, par ceste insupportable et âpre nation espagnole, laquelle s'est débordée en toutes sortes de violences sur vos peuples; ingratitude vilaine pour le service que vous lui avez fait. Vous et nous sommes issus de ceste très puissante nation gauloise, les armes de laquelle se sont senties en parties les plus esloignées; et nous donne-t-on encore ceste louange, d'avoir tousjours esté très affectionnez

Plinius, hist. nat. liv. Cette révolution, continua le vieillard, eut lieu dans ma jeunesse. La proposition qu'on en fit aux états-généraux de l'isle passa tout d'une voix, & depuis lors, nous nous en sommes bien trouvés.

Les états-généraux sont assemblés. La noblesse et le clergé, qui, par leurs clameurs, leurs écrits, avaient mis tant d'opposition

Une ordonnance royale avait convoqué, le 7 février 1789, les différents ordres en Alsace afin de nommer leurs députés respectifs aux Etats-Généraux de Versailles. Le 10 mars suivant, le Magistrat de Strasbourg prenait un arrêté qui fixait la nomination des électeurs primaires de la ville au 18 de ce mois et prescrivait en même temps de donner lecture de ce long document au prône du dimanche, 15 mars, afin que nul des citoyens ou habitants de la cité ne pût en ignorer. C'est donc

Il perdit sa mère en naissant. Son enfance manqua de ces impressions tendres qui, chez les hommes d'imagination, sont surtout nécessaires, parce qu'elles assouplissent l'orgueil et l'égoïsme de leur personnalité. Son père était un colonel suisse au service des états-généraux de Hollande.