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La musique expressive et sévère de Gluck, surtout, me ravissait; elle était pour moi la véritable déclamation tragique, la mélopée que la Grèce appliquait au débit des scènes d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide; j'admirais sous ce rapport, entre ses productions, son Iphigénie en Tauride et son Alceste.

Ses vénérables maîtres estimaient peu la littérature en elle-même. Pour leur compte, ils ne visaient pas au talent. Ils jugeaient que ce qu'il convient d'étudier chez les anciens et de leur emprunter, c'est simplement l'art d'exprimer clairement et exactement sa pensée, afin qu'elle soit plus efficace. Mais comment pouvaient-ils croire qu'un enfant tendre, intelligent et passionné ne chercherait que cela dans Homère, Sophocle, Euripide, Térence, Virgile? Est-ce par ces lectures qu'ils pensaient le détourner de la poésie, ou le munir d'avance contre les passions? Ces saints hommes goûtaient trop les belles-lettres. Ils n'étaient pas parfaitement conséquents avec eux-mêmes, et je les en aime davantage. Il est bien probable, d'ailleurs, que les religieuses, et sa tante la mère Agnès de Saint-Thècle, et sa grand'mère Marie Desmoulins, avaient été touchées des strophes l'enfant les comparait

Définition libérale et souple. À ce compte, oui, Bérénice est assurément une tragédie; mais on l'appellerait presque aussi bien une haute et noble comédie ou, comme on dit assez mal aujourd'hui, une «comédie dramatique», tant le ton en est souvent approché de la conversation des honnêtes gens. Nulle part Racine ne s'est mieux souvenu du dialogue en vers iambiques de Sophocle et surtout d'Euripide, dialogue le rythme soutient les familiarités du langage et, par sa continuité, permet de passer insensiblement de ces familiarités mêmes aux expressions les plus poétiques. Dans Bérénice, les vers écrits dans le ton de ceux que je vais citer ne sont point rares: Non, je n'écoute rien. Me voil

La huppe survient, avec un bec encore plus horrifique que celui de son serviteur, la huppe qui fut jadis Térée, parent mythologique de la nation athénienne. C'était peut-être une parodie de Sophocle, qui dans sa tragédie de Térée avait, dit-on, représenté la métamorphose de ce roi en oiseau. La huppe n'a pas de plumes. Elles sont tombées, dit-elle, pendant la mue. Qui vous amène ici?

Rotrou a besoin de beaucoup de faits et d'événements. Il ne sait pas faire quelque chose de rien. Il ne peut tirer de la tragédie d'Euripide qu'un peu plus de deux actes. Alors il joint aux Phéniciennes toute l'Antigone de Sophocle (c'est-

Ils ne s'en plaignaient point, ces nobles Grecs pour qui M. Leconte de Lisle finit par délaisser les mornes buveurs de l'eau sacrée du Gange. Le goût de l'action se réveille sous un ciel moins accablant qui permet la lutte, et le sens de la beauté vit et se développe dans une nature aux contours harmonieux et modérés, dans une lumière qui réjouit et n'aveugle point. Toutefois l'obsession du Destin et le sentiment de la vanité de toutes choses ont suivi l'humanité dans ses immigrations vers l'Occident. Longtemps, sous la sérénité de la forme, la poésie grecque a caché de profondes tristesses. Sophocle pense que le meilleur est de n'être pas ou de vivre peu . Les larmes orientales de Xerxès, Hérodote les a pleurées. «Il m'est venu une pitié au cœur, dit le roi, ayant calculé combien est brève toute existence humaine, puisque de tous ceux-l

Quatre années après ce portrait, au début d'Oedipe, en novembre 1718, elle avait fort grossi, aussi bien que son père. Elle était amplement, un peu lourdement belle, d'un luxe exubérant. Ajoutez six mois de grossesse. Quoique la mode d'alors dissimulât un peu, l'invincible nature ne pouvait manquer de paraître. Le public eut sans doute l'esprit de ne rien voir. Une épigramme que la cabale exigea de Voltaire pour expliquer la chose et dire que «c'était bien le sujet de Sophocle, qu'on allait voir naître

Elle a eu de bonnes intentions; car, elle, elle a un coeur affectueux, vous ne pouvez pas le nier. Maurice vous remercie de votre bon souvenir. Nous travaillons et cultivons Euripide, Eschyle et Sophocle pour le quart d'heure, dans des traductions sans doute fort plates, mais qui nous laissent encore voir que ces gens-l

Mais comment se fait-il que Sophocle n'ait pas aussi revendiqué le trône?

Il n'est pas inutile de remarquer que parmi tant de livres de sciences, traduits du grec par les Arabes, et qu'ils firent les premiers connaître aux peuples modernes, il ne s'en trouve, pour ainsi dire, aucun de littérature. Homère, lui-même, qui cependant fut traduit en syriaque, sous l'empire d'Haroun-al-Raschid, ne le fut, dit-on, jamais en arabe. On n'y fit passer ni Sophocle, ni Euripide, ni Sapho, ni Anacréon, malgré la passion des poëtes arabes pour les sujets d'amour; ni Hésiode, ni Aratus, malgré leur penchant