Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 22 juin 2025
Si l'on s'en rapporte aujourd'hui aux plus anciens Guanches, il y avait parmi leurs ancêtres une tribu particulière qui avait l'art d'embaumer les corps, et qui le conservait comme un mystère sacré qui ne devait jamais être communiqué au vulgaire. Cette même tribu composait le sacerdoce, et les prêtres ne se mêlaient point avec les autres tribus par des mariages; mais, après la conquête de l'île, la plupart furent détruits par les Espagnols, et leur secret périt avec eux. La tradition n'a conservé qu'un petit nombre d'ingrédiens qui entraient dans cette opération: c'était du beurre mêlé de graisse d'animal, qu'on gardait exprès dans des peaux de chèvre. Ils faisaient bouillir cet onguent avec certaines herbes, telles qu'une espèce de lavande qui croît en abondance entre les rocs, et une autre herbe nommée lara, d'une substance gommeuse et glutineuse qui se trouve sur le sommet des montagnes; une autre plante, qui était une sorte de cyclamen ou pain de pourceau; la sauge sauvage, qui croît partout dans les montagnes; enfin plusieurs autres simples qui faisaient de ce mélange un des meilleurs baumes du monde. Après cette préparation, on commençait par vider le corps de ses intestins, et le laver avec une lessive faite d'écorce de pin, séchée au soleil pendant l'été, ou dans une étuve en hiver. Cette purification était répétée plusieurs fois. Ensuite on faisait l'onction au dedans et au dehors, avec grand soin de la laisser sécher
Les aéroplanes, continuant leur course, avaient dépassé depuis longtemps le village de La Malène et franchi le passage appelé le détroit, en raison de l'entassement gigantesque de rochers qui le caractérise. Les touristes aperçurent la maison des fées, la grotte de la momie, le gouffre de l'Escaillou, le cirque des Baumes, le roc Aiguille et le Pas-de-Souci, endroit chaotique formé d'un énorme amas de rochers éboulés parmi lesquels se dressent deux pierres de formes bien différentes, l'Aiguille et la Sourde. L'Aiguille est un monolithe incliné, de 80 mètres de haut, situé
Tout le soir frissonnait d'aise et de beauté. La terre chantait et exhalait son haleine de baumes ensorceleurs et légers. La grande ombre de M. Lureau-Vélin se pencha, et Septime l'entendit murmurer: Je vous aime!
Le 6 juin 1832, vers onze heures du matin, le Luxembourg, solitaire et dépeuplé, était charmant. Les quinconces et les parterres s'envoyaient dans la lumière des baumes et des éblouissements. Les branches, folles
Je ne vous parlerai que quand l'odeur des roses Fera frémir un peu votre bras sur le mien Et lorsque la douceur qu'épand le soir des choses Sera entrée en vous avec l'ombre qui vient; Et vous ne saurez plus, tant l'heure sera tendre Des baumes de la nuit et des senteurs du jour, Si c'est le vent qui rôde ou la feuille qui tremble, Ma voix ou votre voix ou la voix de l'Amour...
Depuis dix ans qu'il s'était retiré loin des hommes, il ne bouillait plus dans la chaudière des délices charnelles, mais il macérait profitablement dans les baumes de la pénitence.
La nue étale au ciel ses pourpres et ses cuivres; Les arbres, tout gonflés de printemps, semblent ivres; Les branches, dans leurs doux ébats, Se jettent les oiseaux du bout de leurs raquettes; Le bourdon galonné fait aux roses coquettes Des propositions tout bas. Moi, je laisse voler les senteurs et les baumes, Je laisse chuchoter les fleurs, ces doux fantômes, Et l'aube dire: Vous vivrez!
L'haleine des fleurs repassait, en sorte de nuées voletantes et lourdes de baumes. Chacun les recevait, en était environné, imprégné. C'était comme la taquinerie de quelque grand séducteur caché dans la nuit. Le léger bruissement des feuilles d'ormes était peut-être son sourire, et l'étincellement régulier des doux éclairs
Ces glauques flamboiements, cette poussière d'or, Cet azur, embué comme une pensée ivre, Ces soleils oscillant comme un vaisseau qui sort De la rade, chargé de baumes et de vivres, Flotteront-ils au toit d'un couvent florentin, Sur les verts bananiers des Iles Canaries, Dans un vallon d'Espagne, où jamais ne s'éteint L'écarlate lampion des grenades mûries, Tandis que nous entrons dans l'hiver obsédant, Dans l'étroite saison, où, seule, la musique Fait un espace immense, et semble un confident Qui, saturé des pleurs de nos soirs nostalgiques,
Le Gymnase vient aussi de subir une révolution, mais d'un genre moins tragique; il ne s'écroule pas, il ne fait que changer d'autocrate. Après vingt ans de règne mêlé de prose et de couplets, M. Delestre-Poirson abdique; il résigne le pouvoir, emportant avec lui toutes les consolations nécessaires pour ne pas le regretter, et entre autres baumes salutaires et efficaces, une magnifique fortune, dit-on. M. Delestre-Poirson n'a pas gouverné sans bonheur et sans éclat; le soleil levant de M. Scribe a illuminé les premières années de son autorité. Pendant longtemps le Gymnase cueillit la plus riante et la plus jeune moisson de ce charmant esprit, se tressant des couronnes de vaudevilles parfumés et de fines comédies. Quel âge d'or pour le Gymnase! Que de caprices délicieux! que de délicates fantaisies! que de petits chefs-d'oeuvre! Il y a plus de quinze ans de cela, eh bien! en passant sur le boulevard Bonne-Nouvelle, il semble qu'on respire encore le parfum du frais bouquet de M. Scribe! Depuis ce temps, le fécond auteur est devenu académicien, et M. Poirson se retire dans la solitude de ses cent mille livres de rente. Ainsi chacun finit par s'asseoir dans son fauteuil. Mais qui sait! Peut-être, du haut de l'Académie, M. Scribe jette-t-il de temps en temps un sourire de regret
Mot du Jour
D'autres à la Recherche