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Les neiges seroient fondues aujourd'hui, & les cygnes se seroient envolés. Ce ne sont ni des neiges ni des cygnes, mais les tentes du guerrier Asan-Aga. Il y demeure blessé & se plaignant amerement. Sa mère & sa soeur sont allées le visiter: son épouse seroit venue aussi, mais la pudeur la retient.

Ce ne sont point des neiges, ce ne sont point des cygnes: ce sont les tentes de l'aga Asan-Aga. Il se lamente de ses blessures cruelles. Pour le soigner, sont venues et sa mère et sa sœur; sa femme, retenue par la timidité, n'est point auprès de lui.

Elle porte le titre de la «Chanson sur la mort de l'illustre épouse d'Asan-Aga ». Quelle blancheur brille dans ces forêts vertes? Sont-ce des neiges, ou des cygnes? Les neiges seraient fondues aujourd'hui, et les cygnes se seraient envolés. Ce ne sont ni des neiges ni des cygnes, mais les tentes du guerrier Asan-Aga. Il y demeure blessé et se plaignant amèrement.

What is yonder white thing in the forest? Is it snow, or can it swans perchance be? Traduction de W. Edmondstoune Aytoun, dans les Poems and Ballads of Goethe, Edimbourg, 1859, pp. 106-110. «The Doleful Lay of the Wife of Asan-AgaWhat is yon so white beside the greenwood? Is it snow, or flight of sygnets resting?

Le brave Asan-Aga, qui a vu de loin cette scène, rappelle autour de lui ses enfants: «Venez ici, mes orphelins, puisqu'elle ne veut pas avoir pitié de vous, votre mère au cœur infidèleLe dénouement du poème tient en quatre vers: Quand l'épouse d'Asan-Aga entendit cela, De son visage blanc contre terre elle donna, À l'instant rendit l'âme, L'infortunée, de la douleur qu'elle eut

Paris, Ph. Petit, 1830, deuxième livraison, pp. 28-29: «Asan-Aga, chant illyrienQuelle blancheur en la forêt voilée? Est-ce la neige ou le cygne au corps blanc? Le cygne blanc aurait pris sa volée; La neige fond sous le soleil brûlant. Ce ne sont point des neiges éclatantes, Les cygnes blancs ne s'y reposent pas; D'Asan-Aga ce sont les blanches tentes Asan revient blessé de trois combats.

Anonyme bernois: Ces chevaux ne sont point ceux de notre père Asan; c'est ton frère, le Beg Pintorovich qui vient te voir. Goethe: Sind nicht unsers Vaters Asan Rosse, Ist dein Bruder Pintorowich kommen! Nodier: Ce n'est point notre père bien-aimé; c'est ton frère, le bey Pintorovich. Mérimée: Ce n'est point notre père Asan-Aga, c'est notre oncle Pintorovich-bey.

II. ANGLETERRE. À notre connaissance, la Triste ballade a été traduite sept fois en anglais. Chose étonnante, elle ne figure pas dans la traduction anglaise du Voyage en Dalmatie (Londres, 1778). Est-ce le manque de quelques caractères typographiques spéciaux qui en aura empêché l'impression, ou bien Fortis avait-il alors perdu le goût de la poésie populaire? Nous n'en savons rien. Toutefois, la première version anglaise qui en ait été faite paraît être: «The Lamentation of the Faithful Wife of Asan-Aga», par sir Walter Scott (1798 ou 1799). Ce poème non seulement ne figure pas dans les