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Mis à jour: 28 juin 2025


Nous nous étions rejoints: elle me tendit les deux mains en me regardant, et pendant plusieurs minutes je restai devant elle sans pouvoir prononcer une seule parole. Ce fut elle qui continua: Depuis le mois de mars, et vous n'êtes pas venu me voir! Moi, chez vous, chez M. de Solignac? Non, mais chez madame de Solignac; vous avez donc oublié le passé?

Puisque vous habitez Paris, me dit M. de Solignac, j'espère que nous nous verrons souvent; il est inutile de dire, n'est-ce pas, que ce sera un bonheur pour madame de Solignac et pour moi. Trois jours après cette visite, je reçus une lettre de M. de Solignac, qui m'invitait

Je ne veux pas me faire plus puritain que je ne le suis, et laisser croire que le précepte «Tu ne désireras pas la femme de ton prochaintout-puissant sur moi, est capable de comprimer mes désirs ou de tuer mon amour. J'avoue que les droits de M. de Solignac ne me sont pas du tout sacrés.

L'heure me pressait; il fallut se séparer; le dernier mot du général fut une recommandation d'aller voir M. de Solignac; le mien fut une répétition de mon adresse ou plutôt de celle de mon père, n° 50, rue de l'Université; le dernier regard de Clotilde fut une promesse. Et je m'éloignai plein de foi; elle penserait

L'associé de M. de Solignac, moi! Cette idée seule me fait monter le sang de la honte au front. L'associé d'un homme que je méprise et que je hais: divisés par notre amour, réunis par notre intérêt. C'est déj

Peut-être n'y avait-il pas autant de sacrifice dans ce mariage qu'elle voulait bien le dire; sans doute, elle n'eût jamais épousé M. de Solignac, simple commandant, mais le sénateur! Et bien des propos contre lesquels je m'étais fâché me revinrent

Maintenant, dit-elle, il faut que vous m'écoutiez, non pour que je me justifie, mais pour que vous compreniez comment ce malheur, comment ce crime est possible. Mon père n'est pas riche, vous le savez, et même ses affaires sont fort embarrassées; en ces derniers temps, on lui avait fait espérer que si les projets du prince réussissaient il serait nommé sénateur. Le sénat c'était pour lui la fortune et pour moi c'était l'indépendance; j'étais libre de devenir la femme de celui que j'aime; mais cette espérance ne se réalise pas: mon père ne sera pas sénateur, et M. de Solignac l'est ou plutôt il le sera dans quelques jours. Comment ce changement s'est-il fait, je n'en sais rien, et qu'il y ait l

L'accueil que m'avait fait le pianiste n'avait naturellement produit aucun effet, mais celui de Poirier me fit considérer comme un personnage. Personne ne m'avait regardé, tout le monde se tourna de mon côté. Vous connaissez M. le comte de Saint-Nérée? demanda M. de Solignac. Si je connais Saint-Nérée, s'écria Poirier, mais vous ne savez donc pas que je lui dois la vie?

Pendant que M. de Solignac m'adressait ce petit discours auquel j'étais loin de m'attendre, Clotilde tenait ses yeux fixés sur les miens, et l'expression de son regard n'était pas douteuse, je devais tendre la main

Puisque nous sommes ici tous unis dans une même pensée, dit M. de Solignac remplissant de nouveau son verre, je demande

Mot du Jour

l'égaierait

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