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Sacrifie ton honneur au mien avait été le mot que chaque jour elle m'avait répété. Quel rôle que le mien dans le monde parisien je n'étais plus «Guillaume de Saint-Néréemais seulement «l'amant de madame de SolignacMais la clarté du soleil levant dissipa les ombres de la rêverie; je quittai mes amis pour rentrer

On me fit entrer dans un salon se trouvaient deux femmes, une vieille et une jeune; la vieille parée comme pour un grand jour de grande réception, la jeune remarquablement belle. Ce fut la vieille dame qui m'adressa la parole. Vous êtes le fils du comte de Saint-Nérée? dit-elle en regardant ma carte avec un lorgnon. Oui, madame. Elle releva les yeux et me regarda: En deuil! Ah! mon Dieu!

Ce brouhaha attira l'attention d'un officier, il arrêta les soldats qui m'ajustaient et s'approcha de moi. Le hasard n'est pas toujours contre nous. Cet officier avait fait avec nous la campagne du Maroc, il me reconnut et au lieu de m'empoigner par le collet comme son caporal, il me tendit la main. Vous, Saint-Nérée, sous ce costume?

Suis-je madame de Saint-Nérée? me dit-elle

Le jour même de la visite de Clotilde, ils m'ont raillé pendant le dîner sur ce qu'ils ont appelé en riant mon dévergondage. Vous savez qu'il est arrivé aujourd'hui un fait très-grave; une femme a passé sur notre palier, et comme elle n'est pas venue chez moi.... Ni chez moi. Elle est allée chez Saint-Nérée; j'ai entendu le frou-frou de sa robe

Il s'arrêta et, me regardant en face pour une seconde: M. de Saint-Nérée veut parler, il me semble, dit-il. Ainsi mis en cause directement, je ne pouvais plus me taire. Mais le pied de Clotilde me pressa plus fortement. J'hésitai un moment, quelques secondes peut-être. Eh bien? demanda le général. Clotilde

Je ne cache pas mon titre, mais je ne m'en pare pas non plus. Ne serait-il pas plaisant que la bonne de notre gargote me servît en disant: «La portion de M. le comte de Saint-NéréeEh bien! vous savez, votre noblesse me fâche tout

Je suis heureuse que vous connaissiez M. le comte de Saint-Nérée, dit-elle au pianiste; je vais vous faire mettre

Pour moi, cela ne prouverait rien; j'ai vu des jeunes filles séduites par des vieillards; Dieu vous garde, mon cher Saint-Nérée, d'aimer jamais une femme qui ait été perdue par un vieux libertin. Toute femme peut se relever, excepté quand elle a été flétrie par un vieillard. C'est l'expérience de quelqu'un qui a souffert de ce mal affreux, qui vous parle en ce moment. Enfin, je crois d'autant plus volontiers

L'accueil que m'avait fait le pianiste n'avait naturellement produit aucun effet, mais celui de Poirier me fit considérer comme un personnage. Personne ne m'avait regardé, tout le monde se tourna de mon côté. Vous connaissez M. le comte de Saint-Nérée? demanda M. de Solignac. Si je connais Saint-Nérée, s'écria Poirier, mais vous ne savez donc pas que je lui dois la vie?