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Ouy, je sens que desja ma force est affoiblie Et de ce triste corps mon ame se delie, Les ombres de la mort errent devant mes yeux: Rodrigue viens au moins recevoir mes Adieux. Ah! grand Cid qu'apropos la pitié te rameine Pour voir icy finir & ma vie & ma peine, Je vay mourir contente, & je ne me plains pas Puis que tes yeux au moins honnorent mon trespas.

Sire, excusez-moy En l'estat m'a mis la malice d'un traistre, A peine je me puis moy-mesme recognoistre. De qui vous plaignez-vous? & quelle trahison A si soudainement troublé vostre raison? Grand Monarque, Rodrigue a commis cette offence. Tout beau belle Cheriffe, espargnez l'innocence Ses rares qualitez & vos perfections Ne luy permettent pas ces viles actions.

Tous ceux qui s'y commettent involontairement, ne sont que les effets de ce fatalisme dont les Grecs armaient la main de leurs dieux; ne voyons-nous pas tous les jours les mêmes évènements dans les malheurs d'OEdipe et de sa famille? le crime est-il plus malheureux et mieux puni que dans Rodrigue?

Rodrigue dont il avait assassiné le père, l'assassina

Après ce bel exploit, la marquise m'apostrophe... Rodrigue, qui l'eût cru?... Et moi, en portant la main au pauvre blessé, et faisant piteuse grimace... Chimène, qui l'eût dit?... Ses baisers, ses caresses, ses folies, le triomphe qu'elle se flattait d'avoir remporté lui donnaient une gaieté

Oüy, divine Beauté, je vous parle sans feinte, Vous causez les ardeurs dont mon ame est attainte, Et perdant mon espoir je veux perdre le jour. bien douterez-vous encor de son amour? Rodrigue asseurément vous parlera de mesme. Il est certain grand Roy que tout le monde l'aime, Et que sur tous les coeurs elle a tant de pouvoir, Que pour ne l'aimer point il ne faut point la voir.

«Je me félicite, dit Garcias en l'abordant, malgré les démêles de nos maisons, de trouver ici l'héritier du vaillant Rodrigue Gonzales. Notre souverain est dans un péril imminent. Non qu'on en veuille

Apres tant de respects & tant de bons offices, Il faut, Rodrigue, il faut mieux payer tes services, Ton extréme vertu m'impose cette loy, Ta generosité sert d'exemple

Parlez, parlez Rodrigue, asseurez cette ingratte, Qu'elle attend vainement le bonheur qui la flatte, Ou si vous regrettez de m'avoir obligé, Dites-moy librement que vous estes changé, Que malgré ses rigueurs sa constance vous touche. Grand Prince mon devoir me ferme icy la bouche, C'est assez desormais que vous sçachiez de moy, Estant vostre sujet, que vous estes mon Roy.

Pour le Roi Rodrigue, il fut si peu regretté que sa veuve Egilone épousa publiquement le jeune Abdalis, fils du Sultan Muzza, dont les armes avaient fait périr son mari, et réduit en servitude son Pays et sa Religion.