Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 1 juin 2025


Disons-le d'un mot: ce n'est pas seulement parce que le christianisme, héritier du judaïsme, s'est emparé de ces poëmes lyriques de David comme il s'est emparé des vases et des parfums du temple de Salomon, et qu'il en a fait le manuel de nos cérémonies, de nos piétés ou de nos larmes; non, c'est que Pindare, Anacréon, Horace ne sont que des lyres, et que David est une âme. La lyre profane n'a son écho que dans les oreilles raffinées d'un peuple ou d'un temps; l'âme a son écho dans toutes les âmes et dans tout l'univers sensible. Or, nous le répétons ici, le caractère spécial de David, c'est d'exprimer l'âme de l'humanité dans toutes les phases, dans tous les sentiments, dans tous les lieux, dans tous les temps. Toute âme qui jouit, qui souffre, qui combat, qui triomphe, qui prie, qui gémit, qui sanglote, qui se reconsole, qui se repent, qui se replie du monde et qui se réfugie au ciel, cherche en elle-même des paroles, et, ne les trouvant pas en elle, elle ouvre les Psaumes et elle trouve des milliers de versets qui jouissent, souffrent, luttent, prient, gémissent, pleurent, invoquent ou s'extasient

Donc, je vous vois, cité des dieux, Lampe d'argile consumée, Agrigente au nom spacieux, Vous que Pindare a tant aimée! Porteuse d'un songe éternel, O compagne de Pythagore! C'est vous cette ruche sans miel, Cette éparse et gisante amphore! C'est vous ces enclos d'amandiers, Ce sol dur que les boeufs gravissent, Ce désert de sèches mélisses, mon âme vient mendier. Ah! quelle indigente agonie!

Quoi qu'il en soit de l'époque précise de la composition de cette pièce (et l'on a vu que, s'il est impossible que l'auteur n'eût que quatorze ans, il est probable qu'il n'en avait pas plus de vingt), ce qu'il y a de certain, c'est qu'elle forme le morceau de poésie italienne le plus brillant de ce siècle. Elle offre en même temps la fraîcheur, la fertilité d'une jeune imagination, et le style formé de l'âge mûr. On blâme quelquefois, mais on admire cependant les richesses accessoires dont Pindare a su, dans ses odes, embellir des sujets aussi pauvres, en apparence, que le sont des courses de chevaux ou de chars; que faut-il donc penser de Politien qui, sur un sujet

Camille était ébloui. «On conçoit, ajoute-t-il, l'effet que dut faire un discours si animé, et ce mélange d'images empruntées du récit de Pindare et de ceux de l'Esprit saint. Quand la fureur des applaudissements fut un peu calmée, plusieurs honorables membres discutèrent la motion, l'examinèrent sous toutes ses faces, et conclurent comme la préopinante, après lui avoir donné de justes éloges, qu'on nommât des commissaires pour rédiger l'arrêté et une adresse aux 59 districts et aux 83 déparrements. Sur la demande de mademoiselle Théroigne d'être admise au district avec voix consultative, l'Assemblée a suivi les conclusions du président, qu'il serait voté des remerciements

Certes, si ce grand poëte, au lieu de naître dans une nation vaniteuse de rhétoriciens et d'artistes, comme les Grecs, était dans une nation de pasteurs, de prêtres, de prophètes, comme les Hébreux; s'il avait vécu la vie du berger de Bethléem, d'abord gardien de brebis dans les lieux déserts, joueur de flûte aux échos des rochers de son pays, barde d'un roi qu'il assoupissait aux sons de sa harpe, sauveur d'un peuple par sa fronde, proscrit de caverne en caverne avec une bande d'aventuriers, puis le héros populaire de sa nation, puis roi, tantôt triomphant, tantôt détrôné de l'inconstant Israël, puis couvert de cendre sur sa couche de douleur, noyé dans les larmes de sa pénitence, et n'ayant de refuge, comme les colombes dans les creux des rochers d'Engaddi, que dans la miséricorde de Jéhova qui avait exalté sa jeunesse; si Pindare, disons-nous, avait eu toutes ces conditions inouïes du génie lyrique du fils d'Isaï, il aurait peut-être donné

Diodore, IV, 62. Pausanias, X, 23. Pindare, Ném., 65 et suiv. Hérodote, V, 47. Euripide, Héracl., 1032. Pausanias, I, 43. Polybe, VIII, 30. Plaute, Trin., II, 2, 14. Pausanias, IV, 32; VIII, 9. Hérodote, I, 68.

Tous ces foibles discours offensent mon courage, Icy l'amour me nuit, & la pitié m'outrage, Si toutefois on peut donner des noms si saints Au profane mespris qui choque mes desseins, Pindare tu me hais en m'aymant de la sorte, Je ne sçaurois survivre

Et tenez, si une de vos bombes, roi de Prusse, tombe sur ma maison, cela prouvera une chose, c'est que je ne suis pas Pindare, mais que vous n'êtes pas Alexandre.

Cette toute-puissance de la musique sur les sens et sur l'âme a été célébrée par le poëte anglais Dryden dans la plus belle ode, selon Walter Scott, l'historien de Dryden, qui ait jamais été chantée aux hommes depuis Pindare et depuis Horace. La voici; elle servira mieux que des pages de dissertation

À partir de ce moment Horace n'écrivit plus ni satire personnelle, ni invectives, ni épigrammes; il craignit sans doute de compromettre dans ses querelles personnelles ses illustres patrons. Sa poésie, plus lyrique, plus élégante, quoique aussi voluptueuse, prit la douce gravité ou la gracieuse familiarité des maîtres du monde avec lesquels il vivait si familièrement. Il gagna beaucoup dans ce commerce avec Mécène et la cour d'Auguste. Il y avait de l'Arétin dans ses premiers vers, il n'y eut que du Pindare et de l'Anacréon dans les derniers. La poésie légère est un fruit des cours, parce qu'elle est l'élégance de l'esprit et l'aristocratie des langues; on le voit sous Périclès

Mot du Jour

bornait

D'autres à la Recherche