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PETRUCHIO. Silence, Hortensio: tu ne connais pas l'effet et la vertu de l'or. Dis-moi le nom de son père, et cela suffit; car je prétends l'attaquer, quand ses clameurs surmonteraient les éclats du tonnerre, lorsque les nuages crèvent en automne. HORTENSIO. Son père est Baptista Minola, gentilhomme affable et courtois, et son nom Catherine Minola, fameuse dans Padoue par sa langue grondeuse.

HORTENSIO. Petruchio, puisque nous nous sommes avancés si loin, je veux poursuivre sérieusement l'idée que je t'avais jetée d'abord par pure plaisanterie. Je suis en état, Petruchio, de te procurer une femme assez bien pourvue de la fortune, jeune et belle, élevée comme la fille la mieux née; tout son défaut, et c'est un assez grand défaut, c'est qu'elle est intolérablement méchante, acariâtre, bourrue,

BAPTISTA. Je ne sais que dire: mais donnez-moi tous deux la main. Dieu vous rende heureux, Petruchio! C'est un mariage conclu. GREMIO ET TRANIO. Nous disons amen; nous serons les témoins.

BAPTISTA. Mon fils, je suis de moitié avec vous: que Bianca vienne aussitôt. LUCENTIO. Je ne veux point de moitié; je veux tout pour moi seul. BIONDELLO. Monsieur, ma maîtresse m'envoie vous dire qu'elle est occupée en ce moment, et qu'elle ne peut venir! PETRUCHIO. Comment? elle est occupée et elle ne peut venir! Est-ce l

PETRUCHIO. Mes amis, et vous messieurs, je vous remercie de vos peines et de votre complaisance: je sais que vous comptez dîner avec moi aujourd'hui, et que vous avez fait tous les apprêts d'un festin de noces; mais la vérité est que des affaires pressantes m'appellent loin d'ici, et que je me propose de prendre congé de vous. BAPTISTA. Est-il possible que vous vouliez partir ce soir?

LA VEUVE. Elle ne fera pas cela. PETRUCHIO. Je vous dis, moi, qu'elle le fera; et commence par elle-même.

GRUMIO. Non, je ne veux pas: vous aurez la moutarde, ou vous n'aurez point de tranche de boeuf de Grumio. CATHERINE. Eh bien! tous les deux, ou l'un sans l'autre; tout ce que tu voudras. GRUMIO. Eh bien! la moutarde donc sans le boeuf? CATHERINE. Va-t'en, valet fourbe, qui te joues de moi, et me nourris par le nom seul des mets. Va-t'en! te dis-je! PETRUCHIO. Comment se porte ma Catherine?

PETRUCHIO. Oui, vous avez raison: c'est un vilain chapeau, une croûte de pâté, un colifichet, un gâteau en soie. Je vous aime beaucoup, parce qu'il vous déplaît. CATHERINE. Aimez-moi, ou ne m'aimez pas: j'aime ce chapeau, et je l'aurai, ou je n'en aurai point d'autre. PETRUCHIO. Quoi! votre robe? la voulez-vous? Allons, tailleur, voyons-la. Oh! merci de Dieu! quelle est cette étoffe de mascarade?

PETRUCHIO. Allons, venez, Catherine, nous irons voir votre père dans ces habillements simples et honnêtes; nos bourses seront fières si nos habits sont humbles, car c'est l'âme qui rend le corps riche; et comme le soleil perce les nuages les plus noirs, l'honneur de même perce

BIONDELLO. Non, monsieur: je dis que son cheval l'apporte sur son dos. BAPTISTA. Bah! c'est tout un. BIONDELLO. Non par saint Jacques: je vous gagerai un sou, qu'un homme et un cheval font plus qu'un, et cependant ne font pas deux. PETRUCHIO. Allons, sont ces messieurs? qui est ici au logis? BAPTISTA. Vous êtes le bienvenu, monsieur. PETRUCHIO. Et cependant, je ne viens pas bien.