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Mis à jour: 22 juin 2025
M. Viollet Le Duc n'est donc pas un de ces bibliotaphes le mot est de lui. qui achètent de vieux livres pour les enfouir sous l'acajou et le palissandre, et qui se garderaient bien d'y toucher eux-mêmes, tant ils ont de respect pour ces reliques chèrement payées. Par une conséquence bien naturelle, le catalogue de M. Viollet Le Duc ne ressemble point aux sèches nomenclatures dressées par un commissaire-priseur. C'est un véritable livre, un véritable cours de littérature poétique, tel qu'il n'en existait aucun avant la publication de ce beau travail. Nous trouvons au début et en guise d'introduction, un tableau de toutes les Poétiques, depuis le Grand et vray Art de plaine rhétoricque, par Pierre Fabry (très-expert scientifique et vray orateur), jusqu'au poème de François de Neufchâteau sur les Tropes. Viennent ensuite les dictionnaires d'épithètes, de synonymes et de rimes, depuis l'ouvrage de M. de La Porte, Parisien , jusqu'au Dictionnaire de Michelet , le meilleur ouvrage de cette espèce. Après cela, les recueils de poésies mêlées, tels que ceux de Sinner, bibliothécaire de Berne, de M. de Bock, de Lambert Doux fils, gentilhomme bruxellois; les Quinze Joyes de Mariage; les Blasons, colligés par Méon; le Parnasse, de Gille Corozet; les Marguerites, d'Esprit Aubert; les Muses illustres, de Colletet; le célèbre Recueil de Sercy; les Pièces choisies de La Monnoye; les Epigrammatismes, de La Martinière; tes Annales poétiques, attribuées
«Il est facile, dit Méon, de voir par ces derniers vers que Guillaume de Lorris n'avoit pas le projet de donner une plus grande étendue a son Roman, et que Jean de Meung a dû les supprimer pour lui donner une continuation.» On sait que nous ne partageons pas cette opinion.
«Si en 1284, continue M. Méon, Jehan de Meung avait déj
Nous regrettons que M. Francisque Michel n'ait eu le courage de l'entreprendre, car il nous a privés ainsi d'une étude fort intéressante. Nous en avons pour garants le talent incontestable de ce savant et ses travaux antérieurs. Nous ajouterons cependant que nous regardons comme un devoir, lorsqu'on veut faire revivre une oeuvre de cet importance, de donner au moins son opinion, ne fût-ce que pour prouver au lecteur que le travail est consciencieusement fait. Au surplus, nous ne croyons pas que M. Francisque Michel ait eu l'intention de faire une édition nouvelle; car il s'est contenté, comme nous, de reproduire servilement celle de Méon, quoiqu'il annonce dans sa Préface avoir «revu le texte avec le plus grand soin, et surtout l'avoir établi d'une manière plus conforme aux règles de notre ancienne langue.» La seule différence que nous ayons constatée entre ces deux éditions, c'est,
Et si l'ai-ge perdu, espoir, A poi que ne m'en desespoir . Et s'il m'est donné de le voir, Oui, j'en mourrai de désespoir ! S'il fallait en croire Méon, Jehan de Meung aurait ajouté ces deux derniers vers pour commencer sa continuation, en supprimant les quatre-vingts vers qui suivent.
M. Méon ayant rencontré par hasard deux manuscrits contenant la partie seule de Guillaume de Lorris, qui se terminaient par quatre-vingts vers formant un dénoûment, se crut en droit d'affirmer que Guillaume de Lorris avait terminé son roman, et que Jehan de Meung avait supprimé ces vers pour continuer ou plutôt recommencer l'ouvrage sur un plan beaucoup plus vaste.
Nous citons toujours M. Méon: «Cet auteur, que Moreri et tous les biographes font naître en 1279 ou 1280, avait déj
La dernière édition du Roman de la Rose fut donnée par M. Francisque Michel. Cette édition n'en est pas une. Outre qu'elle n'est que la reproduction servile de celle de Méon (en plus quelques fautes), il est regrettable que M. Francisque Michel se soit contenté de publier en tête de l'ouvrage l'Avertissement de Méon et la Préface de Lenglet du Fresnoy. [p. CXXIII] Pourquoi cet écrivain qui, plus que tout autre, était
Il ne manque pas, du reste, d'une certaine suffisance, et se fait une singulière illusion sur son petit travail. «Donner une analyse détaillée du Roman de la Rose, dit-il, c'est le publier pour ainsi dire.» Hélas! ne connaîtront guère cette oeuvre ceux qui se contenteront [p. CXXXI] de l'étudier dans l'analyse de M. Ampère, qu'il termine ainsi: «Tel est le Roman de la Rose. Je crois avoir montré le premier toute la portée de cette oeuvre célèbre!» Il connaissait pourtant l'édition de Méon; mais il ne semble pas avoir lu l'étude de Langlet du Fresnoy ni l'analyse de Lantin de Damerey, car il n'eût pas écrit cette phrase-l
Pour les auteurs cités: Baillet, Baïf, Ronsard, le Père Boubours et Pasquier, voir la Dissertation de Lantin de Damerey dans, l'édition de Méon. Paradoxe n'est peut-être pas le mot propre. Paradoxe veut dire: opinion opposée
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