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Mis à jour: 8 juin 2025


La large campagne est toute pleine de poètes, qui s'en vont, non plus par troupes, comme au temps de Ronsard, mais seuls et l'air un peu farouche; ils se saluent de loin par des gestes brefs. Tous n'ont pas de nom et plusieurs n'en auront jamais: comment les appellerons-nous? Laissons qu'ils jouent, pendant que celui-ci nous accueillera et nous dira un peu de son rêve. C'est Adolphe Retté.

On a dit, non sans raison, que le Français n'avait pas la tête épique. Quand on a lu Ronsard, Malherbe, les imitations bibliques de Jean-Baptiste Rousseau, quelques strophes de Pompignan, quelques stances inimitées et inimitables de Gilbert, quelques odes vraiment pindariques de Lebrun, enfin les odes d'Hugo et de ses contemporains de notre âge, on ne peut plus dire que le Français n'a pas l'âme lyrique. Mais il est vrai de dire que Boileau ne l'avait pas dans ses odes; il chantait sans lyre, il brûlait sans feu, il palpitait sans souffle. Il est véritablement curieux et presque ridicule de voir comment il prenait avec un compas la mesure des ailes de Pindare pour ajuster ses ailes factices

Ronsard et Balzac ont eu, chacun dans leur genre, assez de bon et de mauvais pour former après eux de très grands hommes en vers et en prose. Marot, par son tour et par son style, semble avoir écrit depuis Ronsard: il n'y a guère, entre ce premier et nous, que la différence de quelques mots.

Vous ne comptez pas que je vais vous narrer, par le menu, les «cent mignardises», comme dit le doux Ronsard, qui occupèrent la durée de cette entrevue matinale entre une femme amoureuse et un lieutenant de dragons bien portant. Je n'ai jamais trouvé aucune douceur, en amour,

Mercredi 7 janvier. Visite d'Heredia, qui me parle d'un volume qu'il fait dans ce moment sur Ronsard, pour la maison Hachette, sur ce poète qu'il dit avoir eu, en son temps, une popularité plus grande que Hugo n'en a eu dans ce siècle, de ce révolutionnaire, de la poésie française, qui avec lui n'est plus la poésie de Marot et de Mellin de Saint-Gelais. Le curieux de cette révolution, me fait remarquer Heredia, c'est que le retour

Si Ronsard, sur la Seine ou sur la blonde Loire, N'eût tressé pour vos fronts, d'une immortelle main, Aux myrtes de l'Amour le laurier de la gloire. La Belle Viole À Henry Cros À vous troupe légère Qui d'aile passagère Par le monde volez... JOACHIM DU BELLAY. Accoudée au balcon d'où l'on voit le chemin Qui va des bords de Loire aux rives d'Italie, Sous un pâle rameau d'olive son front plie.

L'ignoble barbarisme, aujourd'hui fastueux, Est le trait de la force et le fruit de l'étude, Et sait donner au vers une noble attitude. Veut-on que notre mètre, en sa marche arrêté, De la mesure antique ait la variété? Enfin sachez frapper le dernier coup de l'art: Que de tous ses rayons Phébus vous illumine; Et, faute d'égaler la langue de Racine, Osez ressusciter le jargon de Ronsard.

«Lamartine, dites-vous encore, me l'écrivit en des termes plus indulgents pour moi que justes pour A. Chénier. Mais la première pièce des Consolations qu'il avait lue un jour manuscrite chez Victor Hugo, sur la marge d'un vieux Ronsard in-folio qui nous servait d'album, l'avait tout

À côté de l'école de Ronsard, qui triomphait

Laissez-moi faire, laissez-moi faire, dit Bois-Robert: je connais Son Eminence. Et qu'est-ce que c'est que Mlle Jamyn? demanda le cardinal. La bâtarde d'Amadis Jamyn, page de Ronsard. Je donne cinquante livres par an pour la bâtarde d'Amadis Jamyn, page de Ronsard, répondit le cardinal. La vieille fit un mouvement pour se lever, mais Bois-Robert la fit rasseoir.

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