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Prince, vray Dieu de paradis, Vostre grace me soit donnée, Telle que trouve

Mais lors que mes Sauvages de sainct Gabriel, nous venoient voir, entrans chez nous, ou les rencontrons par la ville, leur salutation ordinaire estoit Jesus Maria, ou plustost Jesous Mana ou Ana ne pouvans dire mieux, on me dira que la lettre M. est labiale, il est vray, mais les enfans

Il est vray qu'on pouroit avec quelque apparence, Mettre entre leurs forfaits beaucoup de difference, Anthenor, & sa fille... Invincible Empereur, Permets qu'en quatre mots je te tire d'erreur, Luciane, Seigneur, ne fut jamais ma fille, Je n'eûs jamais d'enfans, je n'ay point de famille, Et bien que nous ayons imité les Chrestiens, Nous n'avons point pourtant d'autres Dieux que les tiens.

Mon cueur vous adjourne, Vieillesse, Par droit huissier de parlement, Devant Raison qui est maistresse, Et juge de vray jugement; Depuis que le gouvernement Avez eu, de luy et de moy, Vous nous avez, par tirannie, Mis es mains de merencolie, Sans savoir la cause pourquoy.

Il n'est pas bon d'attribuer aux esprits angéliques tant bons que mauvais, les membres de vie, comme les poulmons, le coeur et le foye: car ils ne vestent pas des corps pour les vivifier ains seulement pour se faire voir et s'en servir comme d'instruments. Il est vray qu'ils boyvent et mangent, mais ce n'est pas par nécessité, c'est afin que, se manifestant

Monstré m'a en mille manieres Qu'il t'ayme souvereinement Voire par amours singulieres Qui luy donnent moult de tourment Je l'ay congneu signantement Qu'il soit vray amoureux de toy Car tousjours en parlant a moy Plouroit et faisoit ses regrets En disant tousjours par expres Qu'il ne aymoit au monde autre femme Tu te dois de luy tirer pres Car il te ayme bien sus mon ame

Neptune, si jamais tu as favorisé Ceux qui dessus tes eaux leurs vies ont usé; Vray Neptune, fay nous chacun il desire A bon port arriver, afin que ton Empire Soit par-deça connu en maintes regions, Et bien-tot frequenté de toutes nations. Representé sur les flots du Port Royal le quatorzieme de Novembre mille six cens six, au retour du Sieur de Poutrincourt du païs des Armouchiquois.

Quant ces parolles de vous oy, Vous m'essayez, ne faictes mye; A vous dire vray, je le croy, Ou ce n'est dit qu'en mocquerie; Ce me seroit trop grant folie, Quant demeurer puis en repos, De reprendre merencolie, Je suis bien loing de ce propos.

Je recognois (Madame) & mon crime & vos yeux Ils sont en mesme temps mes Juges, & mes Dieux; Qu'ils me punissent doncque & que leur vive flame Abrege de mes jours la malheureuse trame, Il est vray j'ay failly, vostre rare beauté Meritoit plus d'amour, & de fidelité, Mais ce qui me console au milieu de ma peine Vous fustes tousjours belle, & jamais inhumaine: Toutesfois si je suis indigne de pitié sçacrifiez Tygrane

Le penser seulement me tiendroit lieu de crime: Toutefois il est vray qu'on n'est jamais au port Lors qu'on peut resentir les caprices du sort.