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Mis à jour: 4 juillet 2025
Rappelons, avant de passer outre, que certains philologues ont comparé la langue magyare et la langue turque, et se sont précisément appuyés sur l'analogie de ces idiomes pour dire que les Hongrois sont Turcs d'origine. Il est fort remarquable que les savants se soient contredits de la sorte. De l'avis même des Magyars, c'est encore avec le turc que la langue hongroise a le plus de rapports. Cette opinion a été depuis long-temps exprimée en Hongrie,
À cette phrase, qui a le mérite d'être fort claire, on ajoute le commentaire suivant: il y avait au treizième siècle, dans le pays des Finnois, une contrée où l'on parlait la langue magyare, et qui, avant l'époque du trajet des Hongrois décrit par Nestor, s'appelait Ugra, Ugorskaja; par conséquent les Hongrois ont dû partir de ce pays, puisqu'il portait leur nom avant qu'ils se missent en marche, et qu'ils y ont laissé des compatriotes. On prouve que cette contrée s'appelait Ugra, Ugorskaja, avant l'émigration des Magyars, en citant ce fait «que, dans la langue dés nouveaux arrivants, les hommes de Moscow reconnurent celle des habitants d'Ugra». On prouve en outre qu'on y parlait hongrois au treizième siècle en s'appuyant sur l'autorité de voyageurs, tels que le moine Julian , Plan Carpin , envoyé chez les Mongols par le pape Innocent IV, et Rabruquis , envoyé par saint Louis, roi de France, puis, quand les preuves manquent aux assertions, on a recours
La foire dure une quinzaine de jours; on l'appelle le marché de la Saint-Jean ou le marché aux melons, car le marché est alors encombré de ces fruits succulents. Je m'étais procuré un vocabulaire hongrois-allemand et un manuel de la langue magyare.
Un homme qu'il ne connaissait pas, un ennemi, etait debout devant lui, le sabre a la main. Un homme grand, fort, jeune, doue au degre supreme de la male beaute de la race magyare et dont les yeux parlaient un terrible langage de colere et de haine.
Sim. Kez. l. II, c. Aujourd'hui encore les Mongols attendent la venue de Timour, qui doit s'incarner pour relever son peuple et lui rendre la domination de l'Asie. Almus ouvre un nouveau cycle de la poésie magyare, en même temps qu'une nouvelle période de l'empire des Huns.
Voici entre autres un petit poème bien répandu, dont je ne puis préciser l'époque, mais qui remonte au temps où les Hongrois guerroyaient contre les Turcs. L'auteur exalte avec une admiration naïve toutes les qualités, mais surtout la beauté de sa nation. La nation magyare. La nation magyare est superbe: elle l'emporte sur beaucoup d'autres.
Liszt a l'inappréciable avantage de caractériser un peuple. Schumann, c'est l'âme allemande; Chopin, c'est l'âme polonaise; Liszt, c'est l'âme magyare, faite d'un savoureux mélange de fierté, d'élégance native et d'énergie sauvage. Ces qualités s'incarnaient merveilleusement dans son jeu surnaturel, où se rencontraient les dons les plus divers, ceux même qui semblent s'exclure, comme la correction absolue et la fantaisie la plus échevelée; paré de sa fierté patricienne, il n'avait jamais l'air d'un monsieur qui joue du piano. Il semblait un apôtre, quand il jouait Saint François de Paule marchant sur les flots, et l'on croyait voir, on voyait réellement l'écume des vague furieuses voltiger autour de sa face impassible et pâle, au regard d'aigle, au profil tranchant. A des sonorités violentes, cuivrées, il faisait succéder des ténuités de rêve; des passages entiers étaient dits comme entre parenthèses. Le souvenir de l'avoir entendu console de n'être plus jeune! Sans aller jusqu'
Attila plane sur cette trilogie épique; il la domine, il la remplit de son intervention directe ou cachée. Patron inséparable de la nation magyare, il ne reste étranger
Kez. l. I, c. 1, § 5. Chron. Budens., p. 17. L'Attila de la tradition magyare est en grande partie celui de l'histoire: basané, court de taille, large de poitrine, la tête rejetée en arrière, il porte en outre une barbe longue et touffue comme les Huns blancs et les Turks , tandis que l'Attila historique est presque imberbe comme les Finno-Huns et les Mongols. On ne lui trouve point non plus dans la fiction traditionnelle cette fière simplicité que l'histoire remarque, et qui le distinguait entre tous les Barbares de l'Orient. Ici il a les allures somptueuses et l'attirail superbe d'un kha-kan turk. Sa tente d'apparat se compose de lames d'or articulées, qui s'ouvrent et se referment comme les branches d'un éventail; elle a pour supports des colonnes d'or ciselé garnies de pierres précieuses. Son lit, qu'il emporte avec lui dans toutes ses guerres, est la merveille des arts; sa table est d'or, son service d'or, ainsi que ses ustensiles de cuisine. La pourpre et la soie tapissent ses écuries, que peuplent les plus belles races de chevaux; leurs harnais et leurs selles sont d'or incrusté de diamants; c'est en un mot toute la féerie orientale. Attila a pour armes un épervier couronné: cet oiseau, appelé Turul en vieil hongrois, est peint sur son écu et brodé sur sa bannière; il orna aussi le drapeau des Magyars jusqu'au temps de saint
Grégoriska, lui aussi, avait changé de costume. Il portait la tunique magyare comme son frère; seulement cette tunique était de velours grenat et ses pantalons de cachemire bleu. Une magnifique décoration pendait
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