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Mais c'était bien une affaire, vraiment, dans cette Espagne des drames et des comédies, que de forcer la volonté d'une jeune fille! Les alcades, les duègnes, les valets coquins et la sainte inquisition n'étaient, au dire de tous les vaudevillistes, institués que pour cela!

On organise au Louvre une commission souveraine, vaste inquisition financière, avec une armée de commis. Tout cela dans les bas appartements, les salles royales d'Henri IV et d'Anne d'Autriche. Cette administration doit examiner et viser tout titre, tout papier (actions, billets, contrats, quittances, etc.), distinguer les bons des mauvais, en faire le Jugement dernier. Pour cela, il faut en connaître, en apprécier les origines. Travail épouvantable. trouvera-t-on des employés si exercés, si habiles, des têtes si fortes, pour démêler d'un coup tant de choses embrouillées? On prend ceux que l'on trouve, des jeunes gens sans place, des gaillards qui ne faisant rien, ne sachant rien, sont propres

Est-elle bien Russe elle-même? oui et non. Elle n'a pas l'expansion généreuse d'un Pierre III, d'un Paul Ier; c'est une pesante Allemande russifiée, boeuf de travail, un scribe, type de ces Allemands qui écrasent la Russie. On le sent. Deux tyrannies ici se combinent en une. Bureaucratie et police, inquisition plumitive, ajoutant un poids de plomb

Aux yeux des Montmorency et des Guise, le grand crime de madame d'Etampes était de protéger les calvinistes et d'user de son empire sur François Ier pour le pousser dans cette voie, tandis qu'eux ne rêvaient que bûchers et inquisition.

Cet homme qui, l'on ne peut le nier, avait reçu du ciel une sagacité et une bizarrerie étonnantes, fut fils de monseigneur Cenci, lequel, sous Pie V (Ghislieri), s'était élevé au poste de trésorier (ministre des finances). Ce saint pape, tout occupé, comme on sait, de sa juste haine contre l'hérésie et du rétablissement de son admirable inquisition, n'eut que du mépris pour l'administration temporelle de son Etat, de façon que ce monsignor Cenci, qui fut trésorier pendant quelques années avant 1572, trouva moyen de laisser

M. Robert Fleury. Charles-Quint ramasse le pinceau du Titien. Nous préférons de beaucoup les premières toiles de M. Robert Fleury, son Benvenuto et son Inquisition de l'an dernier: la couleur du nouveau tableau nous semble terreuse et bistrée, les contours sont secs, les figures manquent d'expression; celle du Titien est d'une dureté désagréable. M. Robert Fleury a habillé de rouge le peintre vénitien, et les gens bien informés ou sagaces prétendent que c'est l

Rue du Temple, et datée d'hier; voici enfin une indication. Donnez-moi ce papier immédiatement, s'écria Cébronne en marchant sur l'inspecteur, vous n'avez pas le droit de faire une inquisition ici! C'est vrai, docteur, et veuillez me pardonner. Ma tâche est difficile, vous ne voulez pas me venir en aide, je prends la liberté de m'aider tout seul. Vous allez me remettre cette enveloppe, ou je...

C'était un alchimiste de Valence qui cherchait la pierre philosophale en Orient, vers 1520. Suivant l'usage, il donna son âme au diable et reçut en échange par l'entremise d'un fabricant d'Alep, l'art de combiner le platine avec l'acier, ce qui donne aux sabres une trempe irrésistible. Il apporta ce secret en Europe, avec beaucoup d'autres, et s'acquit une grande réputation. Par malheur, la sainte inquisition, le voyant peu assidu

Le docteur, la tête rejetée en arrière, la bouche ouverte, un pied placé sur un escabeau, tenant en main un bocal dans lequel s'agitaient d'horribles monstruosités, expliquait au pauvre Lorenzo, qui n'osait pas bâiller, comment ce vase renfermait peut-être le véritable homunculus, le génie familier de Joseph, François Borri le Milanais, qui avait été arrêté jadis par la sainte inquisition de Rome, pour avoir fait de la pierre philosophale, et qui mourut en prison pour avoir refusé d'en faire au profit de ses juges.

Les savans dans Milan n'y jouissaient pas de la considération qu'ils devaient avoir. Retirés dans le fond de leurs laboratoires, ils s'estimaient heureux que les rois et les prêtres voulussent bien ne pas leur faire de mal. Il n'en est pas ainsi aujourd'hui, la pensée est devenue libre dans l'Italie: il n'y a plus ni inquisition, ni intolérance, ni despotes. J'invite les savans