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Nodier n'était pas très satisfait de son séjour dans la capitale illyrienne. Il devait attendre deux mois ses appointements de bibliothécaire et six mois ses appointements de journaliste, «avec quarante-deux francs, sans plus ». D'autre part, le journal l'obligeant

Ensuite, comme nous l’avons vu, Charles Nodier, sans connaître les travaux allemands, avait traduit la Triste ballade de la noble épouse d’Asan-Aga et loué la simplicité classique de la poésie «illyrienne» (1813-1821). Ajoutons qu’un critique anti-romantique dont nous avons déj

Pour donner un exemple de la poésie illyrienne, M. Keightley traduisit d'abord l'Aubépine de Veliko, loua la ballade et remarqua sa ressemblance avec l'Orphelin de la Chine, dont nous avons déj

Il n'existe donc pas de nationalité illyrienne ou illyrique; c'est le peuple serbo-croate que masque ce nom. On verra, du reste, dans le cours de ce livre, que les écrivains français de 1825, et Mérimée lui-même, s'en étaient rendu compte . Ce peuple serbo-croate n'était pas inconnu dans la littérature française du moyen âge; les Croisades l'avaient mis en relations avec l'Occident.

Un savant Anglois a traité de la ressemblance entre la langue Illyrienne & l'Angloise. Il y a, sans doute, dans ces deux langues quelques mots correspondans: mais, comme ces mots se trouvent dans la langue Germanique, portée par les Saxons dans la Grande-Bretagne, il faudroit examiner, si ces mots n'appartiennent pas plutôt

Je ne puis résister au désir de citer un bel et dernier exemple, tiré d'une pièce toute moderne et essentiellement parisienne, les Rois en exil, que des susceptibilités politiques ont arrêtée trop tôt pour le plaisir de ceux qui sentent l'intérêt artistique qu'offrent tous les ouvrages de M. Daudet. C'est jour de grande soirée chez la reine d'Illyrie; sous l'apparence d'un bal, il s'agit d'une réunion politique vont se prendre des résolutions viriles. On attend le roi, celui en qui se résume les espérances de tout un parti. Soudain sur l'escalier d'honneur, supposé en dehors de la scène, éclate la marche nationale illyrienne. Au son de cette musique guerrière, tous les courages s'affermissent; les coeurs se haussent et volent au-devant de ce roi qui s'apprête

«La poésie illyrienne, ainsi que l'on pouvait s'y attendre, offre de grands points de ressemblance avec la poésie serbe. Comme elle, elle célèbre des hauts faits d'une atroce sauvagerie et la vertu noble et héroïque. À en juger par les fragments que nous avons vus, peu de ces pièces présentent un intérêt historique; comme elles proviennent d'une nation faible, elles ne relatent pas de grandes batailles, et Thomas II, dernier roi de Bosnie, en est le seul héros de marque. Mais elles chantent en un style très fier, le courage et l'audace des heyduques (brigands) dans leur lutte contre les pandours (soldats de la police) lâches et détestés. Les superstitions sont d'un genre lugubre, les saints n'y apparaissent guère portés

En même temps, les Annales des Voyages de Malte-Brun publient une Notice géographique et historique sur le Monténégro et un Tableau des Bouches de Cattaro . Cette publication populaire donne aussi, en 1809, une Description physique de la Croatie et de l'Esclavonie, et, en 1811, un Mémoire sur le Monténégro, par A. Dupré. Cette même année 1811 paraissent: la Croatie militaire, mémoire sur les régiments frontières, par le général Andréossy ; les Souvenirs d'un voyage en Dalmatie, par C. B., du département de Marengo [Dr Charles Botta], ouvrage l'on parle de la poésie populaire serbe (pp. 55-57). En 1812, le Voyage en Bosnie dans les années 1807-1808, par Amédée Chaumette-Desfossés, ancien chancelier du consulat général de Bosnie, ouvrage réédité en 1821, connu de Mérimée et utilisé dans la Guzla . L'année suivante, M. Depping fait un long Tableau de Raguse pour les Annales des Voyages (t. XXI), il parle de la littérature «illyrienne» d'après l'ouvrage italien de F.-M. Appendini . En 1814, on traduit de l'allemand une étude sur l'Illyrie et la Dalmatie, par le savant autrichien Balthasar Hacquet, et on l'augmente d'un Mémoire sur la Croatie militaire . Le Journal des Débats ouvre son feuilleton aux articles sur la poésie «illyrienne», par Charles Nodier. En 1815, Charles Pertusier, attaché

Ce pays fut peuplé primitivement par des nations de race illyrienne ou thrace auxquelles vinrent se superposer des essaims nombreux émigrés de la Gaule. Les nations gauloises habitèrent

Dans le premier, il se plaint que l'étude de la poésie illyrienne soit trop négligée: «Pourquoi, dit-il, un homme instruit, spirituel et sensible ne s'occuperait-il pas de recueillir ces vieux monuments de la poésie illyrique et de les faire imprimer en corps?