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A ce propos, M. Leroux de Lincy fait le récit suivant d'après Keightley : «Deux enfants jouaient au bord d'une rivière qui coulait au pied de la maison de leur père. Un Nokke parut, et, s'étant assis sur les eaux, il commença un air sur sa harpe d'or. Mais l'un des enfants lui dit: «A quoi ton chant peut-il te servir, bon Nokke; tu ne seras jamais sauvé.» A ces paroles, l'esprit fondit en larmes et de longs soupirs s'échappèrent de son sein. Les enfants revinrent chez eux et dirent cette aventure

Mais la leçon venait trop tard pour M. Thomas Keightley, le critique de la Foreign Quarterly. Non content d'avoir loué la Guzla dans cette respectable revue, il en parla de nouveau dans un ouvrage intitulé la Mythologie féerique (The Fairy Mythology) qu'il fît paraître

Vient alors un long passage sur ces ballades bosniaques. Enfin, M. Keightley terminait: «Mais les pièces les plus intéressantes de ce petit volume sont peut-être les poèmes sur le vampirisme et le mauvais œil, ces extraordinaires illusions de l'imagination qui produisent tant de malheur et de misère. Les poèmes qui traitent du dernier sujet se rapprochent beaucoup des classiques grecs et latins. Chaque passage de Théocrite et de Virgile sur l'ensorcellement des troupeaux et des chanteurs qu'admirent les critiques et qu'étudient les écoliers, pourrait trouver un équivalent dans les poèmes de la Guzla. Le vampirisme est un vieux sujet, inconnu, croyons-nous, de l'antiquité; un ouvrage sur cette question [le Traité de dom Calmet] qui en contient une très remarquable analyse, auquel le traducteur de ces poèmes lui-même rend hommage, nous remémore avec force l'ignorance, le barbarisme et la crédulité dont notre contrée même a donné nombre d'exemples dans les procès de sorcellerie, avant l'établissement des règlements qui mirent un terme

Mérimée dut être flatté d'un tel compliment. Sept mois plus tard, une autre revue anglaise, spécialement consacrée aux littératures étrangères, la Foreign Quarterly, publia un article aussi long que le précédent. M. Thomas Keightley, qui en était l'auteur, écrivain assez connu par ses études sur la mythologie, crut naturellement

Pour donner un exemple de la poésie illyrienne, M. Keightley traduisit d'abord l'Aubépine de Veliko, loua la ballade et remarqua sa ressemblance avec l'Orphelin de la Chine, dont nous avons déj

M. Keightley ne fut pas en Angleterre la dernière dupe de la Guzla. Gustave Planche raconte que plusieurs pièces de ce recueil furent mises en vers, «presque sans altération», par Mrs. Shelley, femme de l'illustre poète. «C'est qu'en effet, dit-il, la prose de Mérimée possède dans sa contexture presque toutes les qualités de la poésie rythméeNous avons fait de longues mais vaines recherches au sujet de cette traduction. Ni le catalogue du British Museum, ni l'article consacré