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C'est l'Oracle, en effait, qu'il faut que je consulte, Et qui doit me resoudre au fort de ce tumulte, Erphore, penses-tu qu'elle soit maintenant? Chez soy. Passons-y donc comme en nous promenant. Fin du quatriesme Acte. Non, non, n'en doutez pas, c'est chose que j'ay veüe. O nouvelle agreable! O! discours qui me tuë. Et ma pauvre Compagne?

Je n'entends point ce changement estrange. O Ciel! en quel estat la Fortune me range: Mais ce n'est point le Ciel, ny la Fortune aussi, C'est la desloyauté de l'ingrat que voicy, Ou plustost ma bonté de qui je me doy plaindre, Apres le plus grand coup qui me pouvoit atteindre; En effait je m'accuse, & ne te blasme plus; Toute Amante qui s'offre est digne de refus, L'excez de mon amour trop prompte & trop brulante, A fait mourir la tienne, ou l'a rendu plus lente, Et le Ciel contre moy justement animé Me veut punir par toy de t'avoir trop aymé: Ce n'est pas toutesfois qu'une si belle faute N'eust produit autre effect en une ame plus haute, Et que l'extréme ardeur de mon zele amoureux N'eust confirmé l'amour dans un coeur genereux: Mais tu disois tantost devant la compagnie, Parlant de la Fortune & de sa tyrannie, Que jusques

Ung autre que toy l'aime bien Qui me pria que son moyen Envers elle je pourchassasse Mais en effait il n'y fist rien Car il n'est pas homme de bien Assez pour avoir ceste grace Cent foys me pria que j'allasse Voir se la trouveroye a point Mais il me desplaisoit d'ung point C'estoit de faire grant promesse De donner tresors et richesse A elle assez mais de ma part Qui devoye faire l'adresse Il n'avoit que ung peu de regart

Je luy promis ma soeur dans ma captivité; Mais rien ne m'y força que sa civilité, Et croyant que possible il éprouvoit la mienne, Je luy donnay la foy qu'il faut que je luy tienne: Il est vray j'en fis trop, mais puisque je l'ay fait, Telle qu'est ma promesse elle aura son effait. Pourquoy donc recevoir la parole d'un autre, Puisque le grand Corsaire avoit desja la vostre?

En oultre plus je suis compaigne Et conducteure de son fait Tout cella que je luy enseigne Sans contredit elle le fait Et si ne fait rien en effait Que par mon conseil et doctrine Et si me ayme de cueur parfait Plus qu'elle ne fait autre voysine Non loquar ipsa diu tibi/ nam me previt altera cura. Carpat quisque vias et sibi querat opem.

Sire, j'estimerois ma beauté bien plus rare, Et l'aymerois bien plus que je n'ay jamais fait Si vostre servitude en estoit un effait: Mais au moins jusqu'icy si vous m'avez aymée, C'est sur la foy d'un tiers, & de la Renommée.

On congnoist coustumierement Par les oeuvres que ung enfant fait Quel fut de luy l'engendrement Et s'il y eut aulcun forfait Car souvent en dit ou en fait Le filz est semblable a son pere Mais pamphille monstre en effait Que engendré fut sans vitupere

Elle l'ayme donc bien? Vostre Altesse se mocque: Mais je croy, sur ma foy, qu'elle l'ayme en effait Plus que le Courtisan des vostres le mieux fait: Les voicy, je vous prie observons leur entrée. CELIE, TENARE bouffonnement vestu. Ah! Dieux, les beaux soucis. C'est une main sacrée, Une divine main plus blanche que le lis Qui me les a donnez, attachez & cueillis. Ce sont donc des faveurs?

Vrayment mon personnage a fait un bel effait. Prenez vous en

Tant comme j'ay esté absente Dy moy que pamphille t'a fait Je ne seroie point contente Qu'il t'eust offensee en effait Gallathee dy moy le fait Tout par ordre et ne celle rien Car se pamphille te a meffait Croy que g'y remedieray bien Comme gallathee respont a la vieille qu'il est licite qu'elle coeuvre son deshonneur par aucune fiction la quelle est bien congneue.