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Mis à jour: 27 mai 2025


Or, comme il se trouva plus prés de Javotte quand ils eurent pris des sieges, ayant mis son chapeau sous son coude, et frottant ses mains l'une dans l'autre, apres un assez long silence, peut-estre afin de méditer ce qu'il devoit dire, il ouvrit ainsi la conversation: bien (Mademoiselle), c'est donc vous dont on m'a parlé? Javotte répondit avec son innocence accoustumée: Je ne sçay pas (Monsieur) si on vous a parlé de moy; mais je sçais bien qu'on ne m'a point parlé de vous. Comment (reprit-il), est-ce qu'on pretend vous marier sans vous en rien dire? Je ne sçais (dit-elle). Mais que diriez-vous (repartit-il) si on vous proposoit un mariage? Je ne dirois rien (répondit Javotte). Cela me seroit bien avantageux (reprit Bedout assez haut, croyant dire un bon mot), car nos lois portent en termes formels que qui ne dit mot semble consentir. Je ne sçais quelles sont vos loix (luy dit-elle); mais pour moy, je ne connois que les loix de mon papa et de maman. Mais (reprit-il) s'ils vous commandoient d'aymer un garçon comme moy, le feriez-vous? Non (dit Javotte): car ne sait-on pas bien que les filles ne doivent jamais aymer les garçons? J'entends (repliqua Bedout) s'il estoit devenu mary. Ho, ho (dit-elle), il ne l'est pas encore; il passera bien de l'eau sous les ponts entre-cy et l

Delphine! Delphine! crois-moi quand je te jure de respecter tous les devoirs, toutes les vertus que tu me commandes; après un tel serment, tu n'as pas le droit de me refuser. Tu parles de ta faiblesse, tu prétends la craindre; ah, cruelle! combien tu, te trompes! Mais enfin tu dirois vrai, que moi, l'amant qui t'adore, je te préserverai, si ton coeur se confie au mien; je respecterai ta vertu, ta céleste délicatesse, tout ce qui fait de toi l'ange des anges! Je veux que ton image reste en tout semblable

Je ne vous dirai point que je n'aie pas vu l'attachement que vous avez eu pour moi; peut-être ne me croiriez-vous pas quand je vous le dirois; je vous avoue donc, non-seulement que je l'ai vu, mais que je l'ai vu tel que vous pouvez souhaiter qu'il m'ait paru." 15

Il me semble que je lui dirois des paroles qui me vengeroient...; mais

Sans doute les auteurs actuels ont raison de rappeler sans cesse le respect que l'on doit aux chefs-d'oeuvre de la littérature françoise; c'est ainsi qu'on peut se former un goût, une critique sévère, je dirois impartiale, si de nos jours, en France, ce mot pouvoit avoir son application. Mais le grand défaut dont notre littérature est menacée maintenant, c'est la stérilité, la froideur et la monotonie: or l'étude des ouvrages parfaits et généralement connus que nous possédons, apprend bien ce qu'il faut éviter, mais n'inspire rien de neuf; tandis qu'en lisant les écrits d'une nation dont la manière de voir et de sentir diffère beaucoup de celle des François, l'esprit est excité par des combinaisons nouvelles, l'imagination est animée par les hardiesses même qu'elle condamne, autant que par celles qu'elle approuve; et l'on pourroit parvenir

«Qu'il y a longtemps, mon cher frère, que je n'ai pu vous écrire, et cependant mon cœur en avoit bien besoin; je sais toutes les marques d'amitié et d'intérêt que vous ne cessé de nous donner, mais je vous conjure par cette même amitié de ne pas vous laisser compromettre en rien pour nous; il est certain que nous n'avons de ressource et de confiance qu'en vous. Voici un Mémoire qui pourra vous montrer notre position au vrai, et ce que nous pouvons et devons espérer de vous. Je connois très bien l'âme des deux frères du Roi, il n'y a pas meilleurs parents qu'eux (je dirois presque de frère si je n'avois pas le bonheur d'être votre sœur). Ils désirent tous deux le bonheur, la gloire du roi uniquement, mais ce qui les entourent est bien différent, ils ont tous fait des calcules particuliers pour leur fortune et leur ambition. Il est donc bien intéressant que vous puissiez les contenir et surtout comme M. de Mercy doit déj

Un mois, & plus, s'estant escoulé, & le grand poisson changeant de contree, il fut question de trousser bagage, & retourner chacun en son village: un matin que l'on pensoit partir, la mer se trouva fort haute, & les Sauvages timides n'osans se hazarder dessus, me vindrent trouver, & me supplierent de sortir de la Cabane pour voir la mer, & leur dire ce qu'il m'en sembloit, & ce qu'il estoit question de faire: pour ce que tous les Sauvages ensemble s'estoient resolus de faire en cela tout ce que je leur dirois & conseillerois. J'avois desja veu la mer; mais pour les contenter il me fallut derechef sortir dehors, pour considerer s'il y avoit peril de s'embarquer ou non. O bonté infinie de nostre Seigneur, il me semble que j'avois la foy au double que je n'en ay pas icy! je leur dis: Il est vray qu'il y a

[Page 122] "Vous n'y songez pas, Madame, répondit Monsieur de Nemours; il n'y a plus de devoir qui vous lie; vous êtes en liberté, et, si j'osois, je vous dirois même qu'il dépend de vous de faire en sorte que votre devoir vous oblige un jour

Je rappelle les mêmes principes, et j'ai prouvé qu'ils n'étoient que l'expression de la justice et de l'intérêt public et particulier. J'ai indiqué les dangers d'un affranchissement subit, et, s'il falloit des autorités, je dirois ce que Montesquieu rapporte de l'embarras des Romains pour cette partie de leur police publique, et de l'abus que des affranchis ont osé faire de leur droits.

J'ay leu une belle raison dans Aristote, que je dirois plustost une belle remarque, sur l'unité de cornes des Unicornes. Il dit que tous les Animaux qui ont deux cornes, ont l'ongle divisé en deux, & que tous les Unicornes ont l'ongle solide, & indivis. Que la nature a fait une mesme union, & une mesme consolidation, d'ongles, & de cornes, aux pieds, &

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cuthbert

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