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Entre ces choses eut le roy nouvelles que les Sorabiens et les Esclavons qui habitent entre le fleuve d'Albe et une autre eaue qui a nom Salen, estoient entrés en armes en la terre des Thoringiens et des Saisnes qui marchissoient auprès d'eulx, et avoient j

Contre lui n'ont hardiesse; Il les vaint, par sa sagesse, Et abesse Leur duresse, Leur haultesse; Nul ose lui faire presse, N'encontre lui s'amasser, Car il maine joye en lesse, Qui le deffent d'eulx sans cesse, Par prouesse; Or donc qu'esse? Est il au monde richesse Qui sceut ung tel bien passer?

Dont la plus part d'eulx, voyantz que ceulx cy, lesquelz sont les plus nobles et authorisés du pays, se déterminoient en ceste sorte, leur ont donné parolle de suyvre leur volonté et qu'ilz y procèderont ainsy qu'ilz verroient estre bon de le fère.

Les choses de la Royne d'Escoce demeurent en suspens, et bien qu'on luy attribue la principalle occasion de ces troubles, l'on n'estime toutesfoys que ce soit proprement elle qui les ayt succitez, mais que ce sont ceulx, qui ont cogneu les tortz qu'on luy faisoit, qui se sont ainsy meuz d'eulx mesmes pour les remédier.

La tisane de l'Algonquin fit merveille, et sa vogue égala son succès. A preuve, ce passage de la Relation du Second Voyage de Jacques Cartier: ...Le capitaine fit faire du breuvage pour faire boire ès malades, desquelz n'y avait nul d'eulx que voulust essayer le dict breuvage, synon un ou deux qui se misrent en adventure d'icellui essayer. Tout incontinent qu'ils en eurent beu, ils eurent l'advantage qui se trouva être un vray et évident miracle. Cart de toutes maladies de quoy ils étaient entachez, après en avoir beu deux ou trois foys, recouvrèrent santé et guarison. Après ce avoir veu et congneu y a eu telle presse la dicte médecine que on si voulait tuer

En la forest de longue actente, Des brigans de Soussi bien trente, Helas! ont pris mon povre cueur; Et Dieu scet se c'est grant orreur De veoir comment on le tourmente. Priant vostre aide, lamente Pour ce que chascun d'eulx se vente Qu'ilz le merront

Je meurs de soif, en cousté la fontaine; Tremblant de froit, ou feu des amoureux; Aveugle suis, et si les autres maine; Povre de sens, entre saichans l'un d'eulx; Trop negligent, en vain souvent soigneux; C'est de mon fait une chose faiée, En bien et mal par fortune menée.

Le lendemain partismes avec nosdictz navires pour les mener audict lieu de saincte Croix, & y arrivasmes le 14 dudict moys. Et vindrent au devant de nous le lesdictz Donnacona Taignoagny & Dom agaya avec vingt cinq barques chargez de gens qui venoient dudict lieu dont estions partis, & alloient audict Stadacone ou est leur demourance, & vindrent tous a noz navires faisans plusieurs signes de joye, fors noz deux hommes que avions apportez, Scavoir Thaignoagny & Dom agaya, lesquelz estoient tous changez de propos, & de couraiges, & ne vouloient entrer dedens nos dictz navires, nonobstant qu'ilz en feussent plusieurs fois priez: dequoy eusmes aucune deffiance d'eulx. Le cappitaine leur demanda s'ilz vouloient aller comme ilz luy avoient promis avec lui

Mensonges scevent conter, Et trop de plaisir se ventent, Folz sont qui en eulx s'atendent, Ne les vueillez escouter. Mon cueur, etc. N'est ce pas grant trahison De mes yeulx en qui me fye, Qui me conseillent folie Maintes foys, contre raison. Que male part y ait on D'eulx, et de leur tromperie. N'est ce pas, etc. De mes yeulx, etc.

Pourtant dieu veult que tousjours en prudence Soit des pecheurs le cueur et la pensee Et pource affin que par la providence Sa majesté ne feust plus offensee Par malice souuant d'eulx pourpensee Et qu'a leur fin bene concuperent Dire leur fist utinam saperent