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XX. Les anciens Islandois estoient de haute stature, forts, adroits, & vaillans; grâns gladiateurs, & grâns Pyrates. La Monomachie estoit autorisée parmi eux; & ils ne refusoient qui que ce fust, qui les voulust combatre seul

Il fut encore plus estonné de voir que l'ouvrage qu'il alloit commencer estoit bien advancé, quand il découvrit qu'il estoit desja si bien dans son coeur: car quoy qu'elle eust pris Astrée pour modele et qu'elle imitast toutes ses actions et ses discours, qu'elle voulust mesme estre aussi rigoureuse envers Pancrace que cette bergere l'estoit envers Celadon, neantmoins elle n'estoit pas encore assez expérimentée ny assez adroite pour cacher tout

Après ces paroles Gontran-Boson qui au roy Childebert s'estoit tourné et fust venu avec les messages, se trait vers le roy tout bellement, aussi comme s'il voulust dire aucune chose privéement. Le roy, qui vers lui le vit venir, lui commanda que il se teust, et avant que il peust parler, il lui dist telles paroles ainsi comme par yronie. (Yronie est une figure ainsi comme de barbarime; elle est faite quant on dist aucunes paroles en desdain qui sont contraires

La tisane de l'Algonquin fit merveille, et sa vogue égala son succès. A preuve, ce passage de la Relation du Second Voyage de Jacques Cartier: ...Le capitaine fit faire du breuvage pour faire boire ès malades, desquelz n'y avait nul d'eulx que voulust essayer le dict breuvage, synon un ou deux qui se misrent en adventure d'icellui essayer. Tout incontinent qu'ils en eurent beu, ils eurent l'advantage qui se trouva être un vray et évident miracle. Cart de toutes maladies de quoy ils étaient entachez, après en avoir beu deux ou trois foys, recouvrèrent santé et guarison. Après ce avoir veu et congneu y a eu telle presse la dicte médecine que on si voulait tuer

»Aussy ay-je tousjours désiré leur estre autant père et exemplaire de religion, comme j'ay esté, prenant soin de ce qui a regardé leur vie et nourriture temporelle; de quoy je pensois avoir si bien accommodé celle qui est avec vous, qu'elle ne devoit rechercher ne vous ne aultre, pour demander aucune chose en ma succession , de laquelle je trouverois bien estrange qu'elle voulust faire estat, premier qu'elle fûst advenue; car, comme elle sçait, sa défunte mère luy a delaissé si peu de moïens, qu'il n'en reviendroit pas en sa part pour rendre la moitié de ce qu'elle a prins injustement, au lieu dont elle est partie . D'ailleurs elle y a renoncé au profit de son frère, auquel par conséquent elle se debvroit adresser, si elle y pouvoit ou y debvoit estre restituée, ayant, quant