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Mis à jour: 16 mai 2025
Toutefois, après avoir commencé son étude par l'analyse, le philosophe doit la terminer par la synthèse. Or, cette synthèse n'est pas une simple addition, un amoncellement de concepts, comme on nous le reproche faussement. C'est, au contraire, leur fusion hiérarchique dans un seul concept d'une unité supérieure. «La différence et le genre, dit saint Thomas, font un seul être, comme la matière et la forme, et comme c'est une seule et même nature que la matière et la forme constituent, ainsi la différence n'ajoute pas au genre une nature étrangère, mais détermine sa nature
Durant ses premières phases de développement, toute science abonde en notions abstraites des degrés inférieurs; elle souffre, en outre, d'une nomenclature complexe. La diminution du nombre des concepts abstraits indépendants et la simplification de la terminologie forment, par contre, les signes habituels où se reconnaissent les progrès durables dans les différentes branches positives du savoir. Cette observation touche, croyons-nous, au fond même du débat sur les mérites scientifiques respectifs du pluralisme et du monisme. A cet égard, le premier se signale comme une nécessité d'ordre pratique, et le second comme la condition théorique fondamentale de toute connaissance. C'est malgré nous que nous acceptons la multiplicité des phénomènes, c'est [p.132]
Les vérités de laboratoire, n'ont point d'empire sur la masse du peuple. Je n'en citerai qu'un exemple. Le système de Copernic et de Galilée est absolument inconciliable avec la physique chrétienne. Pourtant vous voyez qu'il a pénétré, en France et partout au monde, jusque dans les écoles primaires, sans modifier de la façon la plus légère les concepts théologiques qu'il devait détruire absolument. Il est certain que les idées d'un Laplace sur le système du monde font paraître la vieille cosmogonie judéo-chrétienne aussi puérile qu'un tableau
Abélard, quoiqu'il fût de l'école d'Aristote, et qu'il adoptât par conséquent quelques-uns des principes du sensualisme, entendait les choses plus largement, et s'il ne s'affranchissait pas de quelques-unes des conséquences de ces principes avec la même hardiesse que son maître, cependant il ne peut être confondu avec les sectateurs de cette étroite doctrine. Il disait bien que toute connaissance surgit des sens . Il admettait bien qu'il n'y a dans la nature que des choses déterminées, que les réalités sont toutes individuelles; il croyait donc que les genres et les espèces ne sont pas réels en eux-mêmes. Mais si l'intelligence est instruite, excitée par les sens, si les sensations suscitent des concepts , cependant l'intelligence est distincte des sens; elle en est profondément différente; elle l'est même de l'imagination, qui n'est que la faculté de se représenter les choses sensibles. La sensation, l'imagination, tout cela n'est que perception confuse. L'intelligence a des perceptions plus distinctes ou plutôt des conceptions (concepts, intellects, idées), qui sont de plus en plus indépendantes, de plus en plus dégagées des perceptions sensibles et imaginatives; et elle peut même arriver très-près de l'état d'une intelligence pure, qui comprend par elle-même et directement,
Les propositions disjonctives hypothétiques sont des concepts de disjonction.
Cela est très bien dit. Seulement, où M. Deschanel semble mettre un reproche, je mettrais une louange. L'éminent professeur dit encore mieux, un peu plus loin: «Les Harmonies parcourent au hasard, si l'on ose dire, toute la gamme des concepts sur l'idée de Dieu. C'est moins le panthéisme philosophique que le panthéisme lyrique.»
Or, cette idée générale est non seulement un concept, mais le plus compliqué et le plus raffiné de tous, car il suppose une élaboration très complexe d'une multitude de concepts, de sentiments et d'imaginations amalgamés dans une conception prodigieusement étrange et systématique.
Chez le second, nous voyons prédominer la morale dite individuelle, ou les théories confuses qui portent ce nom et derrière lesquelles s'abrite notre ignorance des vraies lois qui gouvernent le monde social. Par suite, les concepts de Dieu, de l'âme et de l'immortalité forment les points culminants de la philosophie de Kant.
Je n'ose jamais rien, et ma hardiesse, je la mets tout entière dans ce que j'appelle, avec un faste pédantesque, mes concepts. Tout dort, excepté moi. Si j'écoute au plancher, je ne percevrai que la respiration calme de Madame Vernet. Par l'oeil-de-boeuf, j'entendrai le doux ronflement de la mer. Les rouges pêcheurs Cruz gardent au creux de leur lit de plume l'immobilité de deux homards cuits.
Troisièmement, l'intuition pure peut-elle nous faire éviter toute promiscuité avec les concepts et leurs «tares» inguérissables? Hélas! non. Kant l'a dit quelque part, et le mot a été souvent redit après lui: «L'intuition sans le concept est aveugle.»
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