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Remarquant que tous nos concepts généraux ont un caractère essentiel de fixité qui nous les fait paraître comme immuables, nécessaires et éternels, alors que tout est fluent et mobile autour de nous, nos antiintellectualistes ont soupçonné l

Ces concepts, recueillis de sensations diverses, ces unités intellectuelles représentent des choses qui ne sont pas, ou qui sont autrement dans la réalité quo dans la pensée, puisque le concret diffère de l'abstrait, et ils ne décrivent les objets que tels que les veut l'esprit.

«Monsieur, dit Lecapet après un instant de recueillement, d'une voix douce et les yeux baissés. Vous n'avez pas senti ce que vous avez d'idéal en vous se troubler quand vous avez prié ce jeune homme de Saint-Vincent de prendre une attitude qui répondît aux concepts de votre intelligence

Cette fois, il a vu Goya!... Et il exprime toute sa frénétique admiration pour cet hallucinant visionnaire des plus violentes sensations picturales. Et quel inventeur de l'art moderne! C'est lui qui a déchaîné toutes les fantaisies et tous les concepts. Dans le rêve, il est allé au del

La moralité de l'homme, et son enthousiasme, l'inquiétude de ses vœux, le besoin d'extension qui lui est habituel, semblent annoncer que sa fin n'est pas dans les choses fugitives; que son action n'est pas bornée aux spectres visibles; que sa pensée a pour objet les concepts nécessaires et éternels; que son affaire est de travailler

Que pouvait faire Confucius dans de telles conditions, alors qu'il se trouvait en présence d'une philosophie cosmogonique dont il n'était pas capable de saisir les concepts et dans laquelle il ne voyait, en tout cas, rien qui puisse servir sa nation au point de vue pratique, le seul qu'il était

Un raisonnement analogue prévaut au sujet des concepts de succession et de coexistence. Le temps et l'espace peuvent s'envisager, l'un, comme la négation factice du moi, et l'autre, comme la négation factice du non-moi. Le premier représente quelque chose d'universellement donné dans le concept de sujet, et le second quelque chose d'universellement donné dans le concept d'objet. Ainsi, les quatre attributs universels se laissent ramener, d'abord

[p.43] Le principe d'universelle relativité s'offre ainsi comme l'aspect psychologique du principe d'universelle unité. L'évolutionnisme conduit fatalement au monisme. Mais sur cette route hérissée d'obstacles que notre lassitude ou notre paresse mentale déclare insurmontables, combien de préjugés ne devrons-nous pas perdre, combien d'illusions ne devrons-nous pas rectifier! L'acte de connaissance étant nécessairement un acte de détermination, de limitation , l'abstraction et la logique humaines demeureront toujours un compte de l'univers tenu en partie double. Nous appréhenderons toujours les choses ou leurs «notions», «leurs idées», par l'aide de deux concepts opposés. Mais ce procédé, pour naturel qu'il se présente, n'en constitue pas moins un procédé, une méthode, un moyen. Il ne doit pas s'imposer comme un résultat définitif, une conclusion dernière, une fin en soi. L'agnosticisme n'a jamais voulu [p.44] comprendre cette vérité si simple. Il a d'ailleurs le plus grand tort de tant se réclamer du principe relativiste. Il joue imprudemment avec la flamme qui, tôt ou tard, le consumera. Ce qu'il regarde aujourd'hui comme sa plus forte ancre de salut sera, peut-être, demain, qui sait? le poids destiné

La différence entre les concepts de mot et les concepts d'oraison s'applique aux concepts qui donnent les choses comme séparées ou qui en opèrent la séparation, et qu'Abélard appelle concept des divisés et concept divisant.

Ainsi, par exemple, je dis tout homme, et cependant je ne conçois pas actuellement tout homme, car il faudrait concevoir tous les hommes, et cela est impossible; on peut donc nommer une conception sans l'avoir. Semblablement, de deux je dis que l'un court, et comme je ne sais lequel, ni peut-être même de quel être il s'agit, je n'ai point la conception de ce que je dis. A plus forte raison, ne puis-je avoir la conception de la chimère blanche ou simplement de la chimère, ni du non-intelligible ou non-concevable. Puis donc que je prononce ces mots comme des conceptions et que j'en raisonne, et qu'en réalité je ne les comprends pas, il suit que ce ne sont que des mots. Qu'est-ce que des concepts qui ne sont pas conçus, des produits de l'entendement qui ne sont pas entendus, de l'intellectuel sans intelligence? Ainsi les concepts, autres que ceux qui correspondent