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Mis à jour: 26 juin 2025


La difficulté qu'on fit de lui donner la sépulture, et les injustices qu'il avait essuyées pendant sa vie, engagèrent le fameux père Bouhours

Le biographe Sérassi[A], plein de tendresse pour le poète italien et pour le poète français, s'empresse d'observer que le satirique rétracta ou désavoua sa censure, et qu'il reconnut ensuite l'auteur de la Jérusalem comme un génie sublime, vaste, et heureusement pour les plus grands élans de poésie. Nous ajouterons que la rétractation est bien loin d'être satisfaisante, si nous en croyons l'anecdote rapportée par d'Olivet[B]. La sentence prononcée contre lui par le père Bouhours[C], n'est rappelée que pour confondre le critique, dont l'Italien Sérassi ne cherche point

[Note 319: Ce nom de comédie s'appliquoit, même encore long-temps après Corneille, comme un terme générique, aux pièces de théâtre, sans en excepter les tragédies proprement dites. On le trouve en ce sens dans Mme de Sévigné: «Les comédies de Corneille, dit le P. Bouhours, ont un caractère romain et je ne sais quoi d'héroïque; les comédies de Racine ont quelque chose de fort touchant, etcDu reste, quoique Nicomède ait porté dès son origine le titre de tragédie, le ton général et le caractère de cette pièce, qui ne renferme pas de catastrophe tragique, sont plutôt d'une comédie héroïque que d'une tragédie: on sait, sans parler du rôle de Prusias, que celui du héros principal n'est autre chose que le caractère du railleur mis en scène. Aussi, quand on reprit Nicomède pour la première fois, après plus de quatre-vingts ans d'interruption, en 1756, les acteurs ne lui donnèrent d'abord que le titre de tragi-comédie. Du reste, Scarron se trouve ici d'accord, probablement sans s'en douter, pour le nom qu'il donne

C'est ainsi que l'a entendu le judicieux Muratori, qui s'explique fort au long sur ce vers de Boileau , et qui est loin de lui en faire un crime. Le marquis Orsi, dans son ingénieuse défense des poëtes italiens contre le P. Bouhours , aime mieux croire que le mot de notre satirique n'est qu'une plaisanterie; il se trompe, ou du moins si le mot est plaisant, c'est très-sérieusement que Despréaux l'a dit. Il remarque avec plus de raison que les Français ne doivent pas s'attribuer l'invention de ce mot, et que le cavalier Salviati l'avait employé avant eux . Carlo Gozzi, qui traduisit dans le dernier siècle, en vers libres, toutes les satires de Boileau, dit dans sa note sur ce vers, que le poëte français n'a point prétendu mépriser le Tasse, mais se ranger

Mot du Jour

continua-t-elle

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