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Qui n'a pas besoin de titre. On representa le jour suivant le Nicomède de l'inimitable M. de Corneille . Cette comedie est admirable,

Voltaire a osé dire de cette belle épître: «Elle paraît écrite entièrement dans le style de Régnier, sans grâce, sans finesse, sans élégance, sans imagination; mais on y voit de la facilité et de la naïvetéPrusias, en parlant de son fils Nicomède que les victoires ont exalté, s'écrie: Il ne veut plus dépendre, et croit que ses conquêtes Au-dessus de son bras ne laissent point de têtes.

Laissez-le s'élever par la composition: il n'est pas au-dessous d'Auguste, de Pompée, de Nicomède, d'Heraclius; il est roi, et un grand roi; il est politique, il est philosophe; il entreprend de faire parler des héros, de les faire agir; il peint les Romains; ils sont plus grands et plus Romains dans ses vers que dans leur histoire.

Oui, Talma faisait comme il l'entendait, et il entendait tout avec génie; Nicomède, par exemple, que M. Bocage a joué comme Bocage l'entendait; il doit s'en souvenir.

Dans les changements proposés pour Polyeucte et Nicomêde, et il ne s'agit que de quelques retouches de vers et de mots, M. Andrieux se montre comme aux pieds du grand Corneille et lui demandant la permission d'ôter, en soufflant, quelques grains de poussière

Appien, Guerre contre Mithridate, XIII, XVII. Pendant que la guerre civile et la guerre sociale mettaient l'Italie en feu, Mithridate en profita pour se jeter sur la Cappadoce, la Lydie, l'Ionie, la Phrygie, la Mysie, provinces de l'Asie-Mineure récemment soumises par les Romains. Le roi Nicomède et deux généraux romains, Aquilius et Oppius, furent écrasés en trois batailles, la flotte de l'Euxin anéantie et le proconsul contraint de fuir (88 av. J.-C). Partout les populations couraient au-devant du vainqueur. Mithridate se présentait en effet comme le vengeur des cruautés et des exactions des Romains; n'était-ce pas le moment les proconsuls, les publicains rapaces, déshonoraient le nom romain et le faisaient abhorrer en Asie? Mithridate disait lui-même: «Toute l'Asie m'attend comme son libérateur, tant ont excité de haine contre les Romains les rapines des proconsuls, les exactions des gens d'affaires et les injustices des jugementsAussi quand il s'écriait, non sans juste raison: «Dut-on périr, il faut lutter contre les brigandstous les opprimés l'accueillaient avec délire et lui donnaient le surnom de nouveau Dionysos . Partout les peuples se livraient

Bocage prétendait qu'il fallait être bête pour jouer la tragédie. Quelque temps après ce joli mot, M. Bocage jouait Nicomède

Ces Comédiens eurent l'honneur de représenter la pièce de Nicomède devant leurs Majestez au mois d'Octobre 1658. Leur début fut heureux; et les Actrices sur tout furent trouvées bonnes. Mais comme Molière sentoit bien que sa Troupe ne l'emporteroit pas pour le sérieux sur celle de l'Hôtel de Bourgogne, après la Pièce il s'avança sur le Théâtre, et fit un remercîment

Or remplacer le détail psychologique, qui est tout Racine, par un détail matériel, on a dit que c'était créer le mélodrame; mais on a oublié que Corneille l'avait créé. Il y a un Corneille, vraiment grand tragique et vrai précurseur de Racine, qui est un psychologue un peu gauche, mais puissant; c'est celui que les écoliers connaissent; c'est celui qui a créé les âmes d'Auguste, de Polyeucte, de Pauline, de Camille, de Chimène et de Viriate; mais il y a un Corneille moins connu, qui a écrit quarante mille vers peu lus de nos jours et qui a bâti trente mélodrames, dont quelques-uns, comme Attila, sont inintelligibles, dont quelques-uns, comme Nicomède, Rodogune, Don Sanche d'Aragon, sont très amusants, pleins d'action, d'incidents, d'entreprises, de méprises, de surprises et de reconnaissances. C'est ce théâtre-l

[Note 319: Ce nom de comédie s'appliquoit, même encore long-temps après Corneille, comme un terme générique, aux pièces de théâtre, sans en excepter les tragédies proprement dites. On le trouve en ce sens dans Mme de Sévigné: «Les comédies de Corneille, dit le P. Bouhours, ont un caractère romain et je ne sais quoi d'héroïque; les comédies de Racine ont quelque chose de fort touchant, etcDu reste, quoique Nicomède ait porté dès son origine le titre de tragédie, le ton général et le caractère de cette pièce, qui ne renferme pas de catastrophe tragique, sont plutôt d'une comédie héroïque que d'une tragédie: on sait, sans parler du rôle de Prusias, que celui du héros principal n'est autre chose que le caractère du railleur mis en scène. Aussi, quand on reprit Nicomède pour la première fois, après plus de quatre-vingts ans d'interruption, en 1756, les acteurs ne lui donnèrent d'abord que le titre de tragi-comédie. Du reste, Scarron se trouve ici d'accord, probablement sans s'en douter, pour le nom qu'il donne