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Au contraire, je l'avais perdu de vue. Son commerce ne lui permet point de sejourner longtemps a Paris. Berthellemot cligna de l'oeil et se gratta le bout du nez. Aucun detail n'est superflu quand il s'agit de ces personnages historiques.

Et pourtant, ajouta-t-il en se parlant a lui-meme, ma derniere requete etait de six mille louis... Malepeste! six mille louis! il y a bien des cachets de six livres, la dedans, mon cher monsieur Severin! Quand vous passerez au Marche-Neuf, monsieur l'employe, regardez la petite maison qu'on y batit... La nouvelle Morgue! s'ecria Berthellemot.

M. Berthellemot imitait son chef dans ce que son chef avait de bon. Quand le prefet n'etait pas la, le secretaire general obtenait parfois jusqu'a trente-six craquements et pensait a part lui: Je fais tout mieux que M. le prefet!... Aujourd'hui, en desarticulant ses phalanges, M. Berthellemot se dit: Voila un homme dangereux et profond comme un puits.

Jean-Pierre fixa sur lui son grand oeil bleu qui avait parfois le regard limpide de l'enfance. Ah bah! fit-il. M. Berthellemot continua: Hier, a neuf heures et demie du soir, vous ayez ete vu et reconnu tenant conference avec le traitre Georges Cadoudal, dans la rue de l'Ancienne-Comedie. Ah bah! repeta Jean-Pierre.

M. Berthellemot etait debout. Il toisa le nouvel arrivant de la tete aux pieds avec ce regard pretendu profond des comediens qui jouent M. de Sartines ou M. de la Reynie, aux theatres de melodrames.

Et d'ailleurs, glissa Berthellemot, ce Rene de Kervoz, tout chouan qu'il est, a des terres en basse Bretagne, et ne faisait pas un trop mauvais parti pour une grisette de Paris... Ne froncez pas le sourcil, mon voisin, je ne vous blame pas: vous etes pere de famille.

M. Berthellemot poussa la discretion jusqu'a ne point repondre a la derniere question qui lui etait posee, question philosophique, pourtant, et qui eut pu servir de theme a quelque long bavardage.

Berthellemot, rouge de colere, perdit toute mesure pour la premiere fois de sa vie administrative. Parole jolie! s'ecria-t-il. A qui faut-il croire? A vous, monsieur Dubois, ou au premier consul? Moi aussi, j'ai recu un ordre! un ordre autographe... Un ordre autographe! repeta le prefet. De lui a vous?... A moi! riposta Berthellemot, ferme sur ses ergots.

Vous vous trompez, monsieur! prononca solennellement Berthellemot, j'ai toujours partage les sentiments du premier consul... et nous songeons a epurer nos bureaux, M. le prefet et moi. Despaux se prit a sourire.

Accusez-vous cette comtesse? demanda Berthellemot. Que Dieu assiste ceux que j'accuserai, repliqua Jean-Pierre. Voici donc deux de nos Allemands ecartes; restait le marchand d'albatre, le millionnaire Franz Koenig, heritier des carrieres de Wuertz.