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Votre affaire, qui semble au premier aspect si vulgaire, mon cher voisin, en croise une autre, laquelle touche au salut de l'Etat. Voila mon appreciation. Prenez garde.! commenca Jean-Pierre. Ne vous egarez pas. Je ne m'egare jamais! l'interrompit Berthellemot avec majeste. Il s'agit d'un double suicide. Le greffier-concierge de la Morgue secoua la tete lentement.

Les doigts de Jean-Pierre presserent son front ou il y avait des rides profondes. Ma femme et moi, dit-il d'un ton presque fanfaron et qui essayait de braver la raillerie, nous fumes parrain et marraine quand l'enfant vint... Petite parole! s'ecria Berthellemot avec une explosion d'hilarite. Je savais bien que c'etait chose faite! Etait-ce un chouanet ou une chouanette?

N'ayez point d'inquietude, l'interrompit Berthellemot, qui, en ce moment, avait une figure a gagner cent livres par mois dans n'importe quel theatre en jouant les peres nobles comiques, soyez tranquille, monsieur le gardien jure! On va vous expedier, et de la bonne maniere!

Entre autres, celui de la comtesse Marcian Gregoryi. M. Berthellemot baissa la voix pour demander: A la fin, penseriez-vous que cette comtesse Marcian Gregoryi est la vampire? Jean-Pierre repondit tranquillement: J'en suis a peu pres sur. Mais... balbutia Berthellemot, M. le prefet... Je sais, l'interrompit Jean-Pierre, qu'elle est au mieux avec M. le prefet...

La premiere fois que j'ai rencontre Mme la comtesse Marcian Gregoryi, je l'ai vue telle que je vous l'ai decrite: jeune, belle, avec des cheveux d'ebene sur un front d'ivoire... Et la seconde, demanda M. Berthellemot, avait-elle deja vieilli? Jean-Pierre usa sur lui un etrange regard.

Puis-je vous expliquer mon affaire, monsieur l'employe? Oui, certes, oui, repondit Berthellemot. Je vous appartiens des pieds a la tete. Seulement, vous savez, pas de details inutiles; ne nous noyons pas dans le bavardage! le bavardage est ma bete noire. En deux mots, je me charge d'expliquer le cas le plus difficile, et c'est ce qui fait ma force... Prenez votre temps! recueillez-vous.

Tiens! fit Charlevoy, on ne vous a pas vu pendant l'affaire, monsieur Barbaroux! Je crois bien, dit M. Berthellemot en fendant la presse, il n'y etait pas! Il n'y avait que moi!... Mes enfants, je suis content de vous. Nous avons fait la un joli travail. Tout etait combine a tete reposee, j'avais pris des notes, parole mignonne!

Moi, je vois plus loin que le bout de mon nez, monsieur! Despaux s'inclina froidement. Berthellemot continua. Nous traversons une mechante passe, savez-vous cela? Les septembriseurs s'agitent dans l'ombre, et la faction babouviste a le diable au corps, tout simplement. Ce sont les anciens amis de M. le prefet dit Despaux tranquillement, et de M. le secretaire general.

Elle repliqua en me regardant dans les yeux: "Pere, nous etions en train de nous marier." A la bonne heure! s'ecria Berthellemot, qui fit craquer tous ses doigts. Petite parole! je prends des notes. Nous sommes religieux a la maison, continua Jean-Pierre, quoique j'eusse la renommee d'un mecreant, quand je chantais vepres a Saint-Sulpice.

Qui est-il? repeta M. Berthellemot en frappant du pied. De la main, l'etranger imposa silence aux deux agents, et se tournant vers le magistrat, il repondit avec une modestie si haute, qu'elle etait presque de la majeste: Monsieur l'employe, je ne suis pas grand'chose; je suis Jean-Pierre Severin, successeur de mon pere, gardien jure au caveau des montres et confrontations du tribunal de Paris.