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Aujourd'hui c'est M. de Rémusat qui m'en a fait faire la remarque. Il me connaît très peu, et c'est le seul homme du dîner de Brébant, qui me cause de mon livre, récemment publié. Il est vrai qu'

Bataille d'Austerlitz. L'empereur Alexandre. Négociations. Le prince Charles. M. d'André. Disgrâce de M. de Rémusat. Duroc. Savary. Traité de paix.

Mais, si précoce que fût le jeune Rémusat, nous l'avons un peu devancé. Un jour il sort assez

M. Abel Rémusat, doué de la plus ingénieuse pénétration et du jugement le plus sûr, avait, dès sa première jeunesse et sans secours, recommencé cette interprétation de la langue chinoise, interrompue et comme perdue pour la France depuis les grands travaux des missionnaires et de M. de Guignes, leur héritier. Esprit étendu et fort, faisant de la philologie un instrument pour les sciences morales, il avait, dans un ouvrage non terminé, mais admirable, porté la lumière sur les premiers établissements des peuples de la Tartarie et retrouvé leur histoire par leurs idiomes, pour l'intelligence de ce monde oriental dont les Chinois sont les plus antiques témoins. Créateur d'un nouvel enseignement au Collège de France, il en facilita le succès par des ouvrages élémentaires appréciés de tous les savants de l'Europe, et il servit dans ce genre

La conversation dura longtemps sur ce ton. On pense bien que M. de Rémusat fut inébranlable; il assura

Nous étions sur le point de rencontrer des difficultés d'une autre sorte que les insurrections et les complots, et presque aussi graves quoique moins éclatantes. Tout nous indiquait que la Chambre nouvelle, tranquille sur l'ordre public et la politique générale, serait, en matière de finances, ombrageuse et exigeante; l'idée s'accréditait qu'au sein de la paix européenne et après la défaite des factions, l'armée pouvait être réduite, qu'elle coûtait trop cher, que, dans l'administration de la guerre, de larges économies étaient possibles, et devaient rendre possible la réduction de certains impôts: «Les finances, m'écrivait aussi M. de Rémusat, seront une plus grande affaire que jamais; on dit couramment que la question financière est désormais toute la question politiqueNous pressentions que, dans la session prochaine, le tiers-parti chercherait et trouverait dans cette question un moyen facile de popularité et d'attaque; la conversation de M. Dupin disait d'avance quels seraient,

M. de Talleyrand et M. Fouché. Discours de l'empereur au Sénat. Départ de l'empereur. Les bulletins de la grande armée. Misère de Paris pendant la guerre. L'empereur et les maréchaux. Le faubourg Saint-Germain. Trafalgar. Voyage de M. de Rémusat

Vous plairait-il de nous dire, ma belle-sœur, si M. Laffitte vous a confié quel serait le Dubois de notre Régent? Mais M. Guizot ou M. Charles de Rémusat... Je suis morte de fatigue... Les routes sont mauvaises... et les cahots m'ont brisée... Alors, bonne nuit de victoire, ma belle-sœur!

Benjamin Constant disait qu'il avait sur chaque sujet une idée de plus qui faisait déborder le reste. M. de Rémusat, lui aussi, de quoi qu'il s'agisse, n'est jamais sans cette idée de plus; mais, bien autrement sérieux et soucieux du vrai, il tient bon; il combine les principes et le caractère; la digue est ferme, élevée; qu'importe? l'esprit trouve encore moyen de passer par-dessus.

Auguste, comte de Rémusat, en 1762, était en 1789 avocat près la cour des comptes d'Aix. Il resta en France durant toute la Révolution. En 1802 il devint préfet du palais, puis premier chambellan en 1804 et surintendant des théâtres. En 1815 il fut nommé préfet de la Haute-Garonne puis du Nord. Destitué en 1821, il mourut en 1823.